En 1876, il découvre la musique de Richard Wagner lors d'un voyage à Paris. En 1879, il se rend à Munich pour assister à L'Anneau du Nibelung. Enthousiasmé, il joint Bayreuth pour y rencontre Wagner. Il en devient un proche ami et l'accompagne à Venise (1880), Berlin (1881) et Bayreuth (1882) où Wagner l'invite à la première de Parsifal[2].
Après sa première rencontre avec Wagner, il décide de consacrer sa carrière à des œuvres sur des thèmes wagnériens, principalement des portraits des personnages plutôt que des scènes spécifiques. Au cours de ses visites en Allemagne, il produit également des portraits d'Arthur Schopenhauer (posthume) et du roi Louis II de Bavière et écrit un article pour le Bayreuther Blätter(en) intitulé Über die Beleuchtung der Bühne[3].
Javier Barón, Rogelio de Egusquiza, 1845-1915: del 27 de octubre al 17 de diciembre de 1995, Museo de Bellas Artes de Santander, Fundación Marcelina Botín, 1995
María Ángeles Lobera Vizcaino, Richard Wagner (1813-1983) et Rogelio d’Egusquiza (1845-1915): Correspondances des arts, Thèse de maîtrise, Université de Toulouse, 2000 (Lire en ligne)
Notes et références
↑Martha Elizabeth Laguna Enrique, El museo nacional de bellas artes de la habana y la colección de retratos de la pintura española del siglo XIX, 2014, p. 916
↑Richard W. Barber, Richard Barber (dir.), The Holy Grail: Imagination and Belief, 2004, p. 293
↑Paul Lang, Richard Wagner, visions d'artistes, Musée Rath, 2005, p. 168
↑Carlos González, Montse Martí, Pintores españoles en París (1850-1900), 1989, p. 293
↑Paloma Ortiz de Urbina y Sobrino, Richard Wagner en España: la Asociación Wagneriana de Madrid, 2007, p. 52-56, 224
↑René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 457