Il a appartenu au comité de patronage de Nouvelle École à partir de 1973[1].
Travaux
Les apports de Needham se situent essentiellement dans le domaine des études de parenté. Il a repris à son compte les analyses structurales de la théorie de l'alliance qu'il a défendue dans les vigoureux débats qui, en anthropologie, ont marqué les années 1970 et 1980. Cet effort est déjà remarquable dans le sens où Lévi-Strauss lui-même ne prêtait que peu d'importance à ces échanges de points de vue, et se souciait peu de convaincre ses opposants.
Paradoxalement c'est en tentant de résoudre quelques ambiguïtés, de corriger quelques erreurs de cette théorie structurale que Needham finit par remettre en cause l'ensemble des fondements des études de la parenté. Par exemple il dénonce le manque de pertinence de termes comme filiation ou mariage, catégories selon lui empreintes d'ethnocentrisme. C'est en ce sens qu'il rejoindra les critiques de David Schneider et Ernest Gellner concernant l'influence forte des représentations dualistes des anthropologues dans leurs analyses.
De plus, Needham a traduit et remis d'actualités des œuvres peu connues comme celle de Arnold Van Gennep ou celle de Robert Hertz.
Bibliographie
(en) 1962, Structure and sentiment.
(en) 1971, Rethinking kinship and marriage
(en) 1972, Belief, language and experience
(en) 1973, Right and left. Essays on dual symbolic classification.
(en) 1974, Remarks and inventions.Skeptical essays about kinship.
(en) 1978 Primordial characters
(en) 1978 Essential perplexities
(en) 1979 Symbolic classification
(en) 1980 Reconnaissances U. of Toronto Press (ISBN0802023657)
↑« Liste des membres du comité de patronage de Nouvelle École à l'été 1979 », dans Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, (ISBN2-7246-0561-6), p. 257.