Son travail est un art rustique de tradition plus que centenaire. Il est aussi à l'origine des décorations et ornements de jardin avec l'invention du ciment Portland vers 1850 (création artistique et artisanale de rochers, ponts, rambardes, kiosques ou mobilier).
Histoire
En France, la rocaille est utilisée principalement à partir du XVIe siècle. La Renaissance, grâce aux artistes italiens puis français, redécouvre les grottes artificielles, dédiées aux nymphes, de la Rome antique[1].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les grands jardins des châteaux s'embellissent de magnifiques rocailles : fausses grottes, fontaines et bassins, faux rochers[1]. Charles Berthier est le plus célèbre rocailleur de Louis XIV mais il y eut aussi Edmond Théroude, Philippe Quesnel et Jean Delaunay[1].
Les rocailleurs, de nos jours, existent toujours. En France, il est possible de s'initier aux techniques de la rocaille par une formation dispensée par le Lycée des métiers du bâtiment de Felletin, le GRETA de la Creuse et la Chambre des métiers et de l'artisanat de la Creuse[2].
Notes et références
↑ ab et cJean-Marc Caron, « L'art des rocailleurs. Première partie : histoire », L'Architecture vernaculaire, tomes 44-45, 2020-2021, 29 novembre 2020.