Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Robert von Rosen est le fils du baron Friedrich Adolf von Rosen[2] (1722-1796), qui fut colonel de l'armée de Hollande, et de son épouse, née Gertrude von Derfelden. Leurs domaines se trouvaient dans le gouvernement d'Estland. Il entre le au régiment de la garnison de Revel, devient sous-lieutenant quelques mois plus tard et lieutenant en .
Guerres napoléoniennes
Il entre le au régiment d'infanterie de Tobolsk et il est nommé capitaine en 1806. Il est envoyé ensuite en Prusse à la campagne de la Quatrième Coalition, jusqu'au . Il prend part à la bataille de Pultusk du 14 (26) , du village de Janow du , à la bataille de Landsberg du , à la bataille d'Eylau du () 1807, où il est blessé. Il reçoit la croix d'or de Prusse.
Le colonel von Rosen traverse ensuite l'Allemagne vers la France, où il prend Nogent et ensuite Bar-sur-Aube et Troyes. Il reçoit pour cela l'ordre de Saint-Vladimir de troisième classe, puis se trouve dans les combats d'avant-garde, commandant une colonne sur le flanc droit à la bataille de Fère-Champenoise. Il est aux portes de Paris le et il est décoré de l'ordre de Sainte-Anne de 2e classe avec brillants.
Il rentre en Russie fin et devient commandant du régiment d'infanterie de Tambov. Il est élevé au rang de major-général le , à la tête de la 3e brigade de la 27e division d'infanterie. Dix ans plus tard, le , il est à la tête de la 14e division d'infanterie et élevé au rang de lieutenant-général le de la même année.
Dans le Caucase
Au cours de la guerre russo-turque de 1828-1829, le général-baron von Rosen commande dans le Caucase, notamment à Akhaltsy, ce qui lui vaut l'ordre de Sainte-Anne de 1re classe, le . Il se trouve tout de suite après dans le nord du Daghestan, où il pacifie la région en mai.
Le , le général von Rosen est affecté à la tête de la 21e division d'infanterie qui se distingue à Belokany (aujourd'hui Belakan en Azerbaïdjan). L'été suivant, il est de manière provisoire à la tête de tout le corps d'armée séparé du Caucase, en attendant la nomination d'un nouveau général. Il a donc la responsabilité des forces impériales en Géorgie et chasse Gamzat-bek du Caucase du nord, tout en réprimant les insurrections. Il reçoit pour cela les félicitations du maréchal-comte Paskévitch d'Érévan qui est ensuite à la tête du corps d'armée du Caucase. Le général von Rosen commande à partir du la 2e division d'infanterie et reçoit l'ordre de Saint-Vladimir de 2e classe, puis à partir du la 2e division de grenadiers. Il est décoré de l'ordre de l'Aigle blanc en 1840.
Outre ses distinctions sur le terrain, le baron est choisi dans la commission réglant le droit militaire, notamment à propos du tribunal militaire de Wilna dans une affaire de brigandage, ce qui lui vaut les remerciements du grand-duc Constantin et le versement d'une prime de cinq mille roubles. Il est ensuite général-inspecteur en et élevé à la distinction de général d'infanterie en 1845.
Le baron von Rosen meurt à l'âge de soixante-sept ans. Il est enterré au cimetière du vieux Peterhof.
Famille
Robert von Rosen est l'époux de la baronne Nathalie von Rott qui lui donne trois filles : Olga, Alexandra et Sophie.
Il est le frère de Friedrich von Rosen (1771-1847), de Ludwig von Rosen (1772-1804), de Wladimir von Rosen (1778-1831), conseiller d'État actuel, et frère jumeau d'Otto von Rosen (1782-1831), lieutenant-général, commandant de la 2e division des uhlans.