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Biographie
Naissance	14 mai 1884; Paris
Décès	10 janvier 1951 (à 66 ans); Nice
Sépulture	Cimetière de Pregny (d)
Nationalité	suisse
Activité	Écrivain
Père	Édouard de Traz (d)
Fratrie	Georges de Traz
Membre de	Académie royale de langue et de littérature françaises (1938-1951)
Distinction	Prix Rambert (1920)

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Robert de Traz, né à Paris le 14 mai 1884 et mort à Nice le 10 janvier 1951, est un romancier et essayiste suisse^[1]^,^[2].

Biographie

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Il est le fils d'Édouard de Traz (1831-1918), ingénieur genevois d'origine, et d'une mère française nommée Madeleine Gaume (1851-1919), son frère aîné est Georges de Traz (1881-1980)^[3].

Après de brillantes études commerciales, il se tourne vers la littérature et très jeune contribue à la revue Les essais qui regroupe de personnages comme Daniel Halévy, Charles-Ferdinand Ramuz, etc. Avant la guerre, il publie L'Homme dans le rang, esquisses de la vie de l'armée qui exalte les vertus militaires. Il change radicalement après, marqué par l'horreur des combats et il fonde La revue de Genève dans un esprit de réconciliation européenne. Notons qu'il publie aussi la première traduction d'une conférence de Sigmund Freud en 1920, qu'il a rencontré en 1923 à Vienne. C'est le premier texte publié et traduit en français par Yves Le Lay avec une préface d'Edouard Claparède. Il se dit « freudien convaincu »^[4]. Robert de Traz est élu membre étranger littéraire de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1938.

Robert de Traz est enterré au cimetière de Pregny.

Vie privée

Robert de Traz épouse Valentine Pictet (1889-1987) en 1907, avec qui il a trois enfants, Clément (1914-1987), David (1916-1977) et Cécile (1921-2019)^[3].

Publications

Au temps de la jeunesse, roman, 1908
Vivre, roman, 1910
Les Désirs du cœur, roman, 1912
L'Homme dans le rang, esquisses de la vie de l'armée, 1913
La Puritaine et l'amour, roman, 1917, Prix Rambert 1920^[5].
Gustave Ador, 1919
Fiançailles, roman, 1922
Dépaysements, 1923
Complices, 1924
Le Dépaysement oriental, 1926
Essais et analyses. Figures d'officiers : Vauvenargues, Stendhal ; Benjamin Constant ; Henri-Frédéric Amiel ; Dominique ou l'Honneur bourgeois ; Nietzsche et les hauteurs ; Note sur Barrès, 1926
L'Écorché, roman, 1927
Alfred de Vigny, 1928
L'Esprit de Genève, 1929, Editeur : L'Age d'Homme, Poche suisse, 1995, (ISBN 282510678X)
À la poursuite du vent, roman, 1932
Les Heures de silence, témoignage, 1934
Le Pouvoir des fables, roman, 1935
De l'alliance des rois à la ligue des peuples, Sainte-Alliance et SDN, 1936
La Famille Brontë, 1939
L'Ombre et le Soleil, roman, 1943
La Blessure secrète, roman, 1944
Pierre Loti, 1948^[6]
Témoin, recueil d'articles, 1951
Le Souvenir de Robert de Traz, 1884-1951, pages inédites, 1952

Hommages

Une rue porte son nom dans le quartier de Champel, la "Rue Robert-De-TRAZ"^[7].

La maison de maître «Île Calvin», à Pregny où vécut Robert de Traz.
Rue Robert-de-TRAZ à Champel.

Notes et références

↑ Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance n^o 17/1682/1884 (consulté le 24 décembre 2012)
↑ Roger Francillon, « Robert deTraz » , sur hls-dhs-dss.ch, 25 février 2014 (consulté le 20 avril 2022)
↑ ^{a et b} « Généalogie de Robert de Traz (1) », sur Geneanet (consulté le 23 octobre 2022)
↑ Marcel Scheidhauer : Freud et ses visiteurs. Français et Suisses francophones (1920-1930), Editions ERES, Arcanes, 2010, (ISBN 2749212405)
↑ « Liste des lauréats | Le Prix Rambert », sur www.prix-rambert.ch (consulté le 8 juin 2021)
↑ Critique par René Lalou dans Les Nouvelles littéraires n^o 1124 du 17 mars 1949, p. 3.
↑ République et Canton de Genève, « Rue Robert-De-TRAZ » , sur ge.ch (consulté le 23 octobre 2022)

Liens externes

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Robert de Traz, sur Wikiquote

Ressource relative à la vie publique :
- Documents diplomatiques suisses 1848-1975
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Roger Francillon, « Traz, Robert de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 25 février 2014.
Notice biographique de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique

Bibliographie

Landry Charrier, La Revue de Genève (1920-1925), les relations franco-allemandes et l’idée d’Europe unie, Genève, Slatkine, 2009.
Landry Charrier, « La Revue de Genève. Hantise de la décadence et avenir de l’Europe (1920-1925) », Études Germaniques 64 (2009) 2, p. 363-374.