Il étudie aux universités de Paris et d'Oxford où il va ensuite enseigner. Influencé par Thomas d'Aquin, théologien scolastique[1], il devient chancelier de l'Université d'Oxford avant d'être élu à Canterbury au début de 1293. Bien qu'il ait d'abord eu le soutien d'Edward I, Winchelsey en devient un adversaire. Il est encouragé par la papauté à résister aux tentatives d'Edward de taxer le clergé[2]. Winchelsey est également un adversaire du trésorier du roi, Walter Langton(en), ainsi que d'autres membres du clergé. À une occasion, il réprimande même un abbé si sévèrement que l'abbé en a une crise cardiaque fatale[3].
À la suite de l'élection d'un ancien greffier royal comme pape, Clément V, en 1305, le roi peut assurer l'exil de l'archevêque[4]. Lors de la succession du fils d'Edward, Edward II, Winchelsey est autorisé à retourner en Angleterre après que le nouveau roi a demandé au pape d'autoriser son retour[5]. Cependant, Winchelsey rejoint les ennemis du roi et est le seul évêque à s'opposer au retour du favori du roi, Piers Gaveston[6].
↑J.H. Denton, Winchelsey, Robert (c. 1240–1313), in Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004
↑Michael Prestwich, Edward I, New Haven, CT: Yale University Press, 1997, p. 405
↑Michael Prestwich, Edward I, New Haven, CT: Yale University Press, 1997, p. 412-413
↑Michael Prestwich, Edward I, New Haven, CT: Yale University Press, 1997, p. 540-541
↑J. Enoch Powell, Keith Wallis, The House of Lords in the Middle Ages: A History of the English House of Lords to 1540, Londres : Weidenfeld and Nicolson, 1968, p. 266
↑Alison Weir, Queen Isabella: Treachery, Adultery and Murder in Medieval England, New York: Ballantine Books, 2005, p. 49
↑E.B. Fryde, D.E. Greenway, S. Porter, I. Roy, Handbook of British Chronology (3e édition), Cambridge, UK: Cambridge University Press, 1996, p. 233