Ancien élève de l'École normale supérieure, où il avait été admis en 1935, reçu à l'agrégation des lettres en 1938, il a été nommé membre de l'École française de Rome en 1939. Mobilisé jusqu'en 1941, il n'a toutefois pas pu y effectuer le séjour prévu. Chargé de mission auprès des Musées nationaux en 1941, nommé professeur au lycée de Moulins (Allier) en 1942, devenu peu après assistant et chargé de cours de latin à la Sorbonne, il fut élu en 1945 maître de conférences, et quelque temps plus tard professeur de langue et civilisation latines à l'université de Strasbourg. Il occupa ce poste jusqu'en 1982, année de son départ à la retraite. Depuis 1957, il remplissait également les fonctions de directeur d'études à l'École pratique des hautes études, Ve section, pour un enseignement sur les religions de Rome. Dans la dernière partie de sa vie, il avait le titre de professeur émérite de l'université de Strasbourg.
En 1988, il fut élu correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. L'Académie pontificale d'archéologie le comptait également au nombre de ses correspondants.
Dans le sillage de Rome : Religion, poésie, humanisme, éditions Klincksieck, 1988
La religion romaine de Vénus depuis les origines jusqu'au temps d'Auguste, De Boccard, 1954[2],[3], rééd. 1982[4] puis 2003 (thèse).
Traductions
La veillée de Vénus Pervigilium Veneris, Les Belles Lettres, 1944, réédition 2003, 80 pages
Ovide, Les Fastes, Tome I, livres I à III. Texte ét., trad. et comm. par Robert Schilling. Paris, Les Belles Lettres, 1992
Notes et références
↑« Droit de réponse de M. Alain de Benoist, concernant Nouvelle École », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 9, no 715, , p. 1-44 (DOI10.3917/cris.715.0001).