Il est titulaire de la chaire de Nouveau Testament et de patristique grecque et latine à l'Université libre de Bruxelles.
Il édite et commente plusieurs écrits de l'origine du christianisme comme le Pasteur d'Hermas et publie des œuvres d'Hippocrate dans la collection Budé.
Ses travaux sur Ignace d'Antioche, qui selon ses recherches serait un personnage imaginaire[2], ont été publiés de 1974 à 1980. Il y exposait sa conclusion que même les sept lettres d'Ignace encore considérées comme authentiques, seraient en réalité des apocryphes rédigés vers 165 dans la communauté chrétienne de Smyrne par le faussaire smyrniote Marcion.
Il s'intéresse également à un texte religieux païen le Tableau attribué à Cébès disciple de Platon.
↑Le Soir, vendredi 5 août 2011, nécrologie de Robert Joly, époux de Suzy Vandeville, professeur honoraire aux Universités de Mons et de Bruxelles.
↑Charles Munier, « Où en est la question d'Ignace d'Antioche ? Bilan d'un siècle de recherches 1870-1988 », dans W. Haase, Aufstieg und Niedergang der Römischen Welt, vol. II.27.1, p. 379 : « R. Joly ajoute qu'Ignace d'Antioche n'a jamais existé. Comme point de départ de son entreprise, le faussaire smyrniote (Marcion, mentionné dans le Martyre de Polycarpe, 20,1) a emprunté le nom d'un martyr de Philippes, dont il est question au chapitre 9 de la lettre de Polycarpe aux Philippiens ».