(à partir de la confluence) Décharge des lacs Hervé, Poulin et Lucien, décharge du lac Cinquante, décharge des lacs Beaupré et de la Montagne, Petite rivière Batiscan, décharge du lac Vic, décharge du lac de la Victoire, décharge des lacs Clavier et à la Cabane-d'Automne, décharge du lac de l'Étable, décharge du lac Écarté, décharge du lac Dubé, décharge du lac Léo.
· Rive droite
(à partir de la confluence) Décharge du lac de l'Affût, décharge du lac Cauchon, rivière Blanche, décharge du lac Rond, décharge du lac Vert, décharge du lac Perdrix, décharge du lac Leneuf, ruisseau Gervais, décharge du lac Rousseau, décharge du lac Veillette, décharge de « Les Quatre Lacs », décharge du lac Laneuville, décharge du lac Don.
Le cours supérieur de la « rivière à Pierre » est entièrement en zone forestière jusqu'au Lac du Dépôt; ainsi que la partie inférieure à partir de la décharge du Lac Cinquante. La zone agricole est concentrée autour du village de Rivière-à-Pierre. La surface de la rivière est généralement gelée de la mi-décembre jusqu'à la fin mars.
Depuis le milieu du XIXe siècle, la foresterie a été l'activité prédominante du bassin versant de la « rivière à Pierre ». À la fin du XIXe siècle, l'extraction de pierres de marbre s'est développée, ainsi que l'agriculture et les activités récréotouristiques.
Le chemin de fer du Canadien National longe la « rivière à Pierre » entre la confluence de la rivière Blanche et les « rapides Sainte-Anne ».
Géographie
La rivière à Pierre prend sa source dans Linton, au lac Cristal (altitude: 457 m). La décharge de ce lac est située au nord-ouest du centre du village de Saint-Raymond, au nord-est de la confluence de la rivière à Pierre et au nord du fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de Portneuf.
À partir de sa source, la rivière à Pierre coule sur environ 45 km, selon les segments suivants:
Cours supérieur de la rivière (segment de 26,6 km)
2,3 km vers le Sud-Ouest jusqu'à la décharge du lac Clavier (venant de l'Est);
1,2 km vers le Sud-Ouest jusqu'à la décharge de « Les Quatre Lacs » (venant du Nord);
1,8 km vers le Sud-Ouest jusqu'à la décharge du lac Veillette (venant du Nord-Ouest);
7,3 km vers le Sud-Ouest jusqu'au ruisseau Gervais (venant du Nord);
3,7 km vers le Nord-Ouest jusqu'à la limite de la municipalité de Rivière-à-Pierre;
0,6 km vers le Nord-Ouest dans Rivière-à-Pierre en traversant la partie Sud du lac de l'Orignal (longueur: 0,3 km; altitude: 290 m) sur 0,2 km, en fin de segment, jusqu'à son embouchure;
0,9 km vers le Sud en traversant une petite plaine jusqu'à la confluence de la Petite rivière Batiscan (venant de l'Est);
8,8 km vers le Sud-Ouest dans une vallée encaissée jusqu'à la rive Nord-Ouest du lac du Dépôt;
Cours inférieur de la rivière (segment de 15,7 km)
1,9 km vers le Sud-Ouest en traversant le lac du Dépôt (longueur: 1,7 km; altitude: 208 m) sur sa pleine longueur, jusqu'à un coude de rivière;
1,2 km vers le Sud-Ouest, en recueillant les eaux de la rivière Blanche (venant du Nord) en entrant dans le village, jusqu'à un pont routier;
2,5 km vers le Sud-Ouest, en passant au village de Rivière-à-Pierre et en passant sous le pont ferroviaire du Canadien National, jusqu'à un pont routier;
3,7 km vers le Sud-Ouest, jusqu'à un coude de rivière;
3,2 km vers le Nord-Ouest, en formant trois crochets vers le Sud-Ouest, jusqu'à la décharge du lac de l'Affût (venant du Nord);
3,2 km vers le Sud-Ouest, en traversant une douzaine de chutes et rapides, jusqu'à la confluence de la rivière[2].
14,3 km au Nord-Est du centre du village de Lac-aux-Sables.
Toponymie
En 1829, les rapports d'arpentage de Jean-Pierre Proulx indiquent le toponyme « rivière Pierre » et il est aussi mentionné en 1883 et 1884 dans ceux de T. C. de La Chevrotière. Certains auteurs ont associé cette dénomination au pionnier Pierre Beaupré (1884-1920) qui s'établit sur les bords de ce cours d'eau à la fin du XIXe siècle.
Compte tenu de la mention de 1829, le caractère pierreux du lit de la rivière et ses abords rocheux a certainement inspiré les cartographes et les leaders locaux dans la désignation de ce cours d'eau. Les pierres de carrière ne peuvent être liées à l'appellation compte tenu que leur exploitation débuta seulement dans les années 1880[3].
↑Segments de la rivière mesurés à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.
↑Source : Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec : extraits des rapports officiels d'arpentages qui se trouvent au Département des terres ainsi que de ceux de la Commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec : Imprimeur de la Reine, 1889, p. 343-345, 522.
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.