La rivière doit son nom à Jean-Baptiste Véco, notaire royal, qui exerça sa profession en Acadie au XVIIe siècle. Le toponyme « rivière Véco » a été officialisé le par la Commission de toponymie du Québec[1].
Géographie
La rivière Véco comporte une longueur de 80 km de long et son bassin versant couvre 1 016 km2[2]. La rivière draine les eaux du lac Robertson, du lac Charles et du lac Blais[2]. La rivière coule principalement dans le territoire non-organisé de Petit-Mécatina[3]. Son embouchure est dans la municipalité de Gros-Mécatina, dans la municipalité régionale de comté du Golfe-du-Saint-Laurent[4].
Barrage
Un barrage d'Hydro-Québec a été aménagé sur la rivière, créant le réservoir Robertson pour la centrale du Lac-Robertson, qui comprend l'ancien lac Robertson et le lac Plamondon. Ce plan d'eau contient de l'éperlan arc-en-ciel, l'omble chevalier, l'omble de fontaine et la ouananiche[5]. La centrale est entrée en service en 1995[6]. La qualité de l'eau a été surveillée de 1990 à 1997. Le barrage a eu pour effet d'augmenter la teneur en mercure dans l'eau du lac. La dégradation de la matière organique dans la zone inondée libère du mercure, qui est transformé en méthylmercure et pénètre dans la chaîne alimentaire. Ces changements peuvent avoir affecté la qualité de l'eau de la rivière Véco et la baie des Ha! Ha![7].
Conservation
La réserve de biodiversité projetée de Harrington Harbour se situerait dans le bassin versant de la rivière[8]. Un sanctuaire d'oiseaux, le refuge d'oiseaux de Gros-Mécatina, couvre l'île Plate et l'île Trois Collines ainsi que les îles Marmette et Rocks. Il est entièrement protégé et l'accès est interdit. Il appartient au ministère fédéral des Ressources naturelles et de la Faune et est soumis à la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, à la Loi sur la faune du Canada et au Règlement sur les refuges d'oiseaux migrateurs. La zone de marée de la rivière Gros Mécatina et la rivière Véco ne relèvent pas de la compétence de la municipalité de Gros-Mécatina et sont gérées par le refuge d'oiseaux migrateur[9].
Mylène Bourque, Virginie Provost et Gabriel Mazo, Guide d'intervention enn matière de conservation et de mise en valeur des habitats littoraux d'intérêt en Basse-Côte-Nord, Comité ZIP Côte-Nord du Golfe, (lire en ligne)
OBV Duplessis, Portrait préliminaire de la zone de gestion intégrée de l’eau par bassin versant Duplessis, (lire en ligne)
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Bilan de l’exploitation du saumon au Québec en 2017, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Secteur de la faune, , 302 p. (ISBN978-2-550-80641-7, lire en ligne).