La rivière Saint-Cyr coule successivement dans les cantons d’Urban, de Lacroix, de Belmont et de Royal. La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristiques, en second.
La vallée de la rivière Saint-Cyr est desservie par la route forestière R1053 (sens Est-Ouest) qui passe du côté Nord-Ouest et au Nord du lac Saint-Cyr. Cette route rejoint la route R1009 (sens Nord-Sud) qui passe à l’Est de la rivière de l'Aigle (lac Doda).
La surface de la rivière Saint-Cyr est habituellement gelée du début novembre à la mi-mai, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-novembre à la mi-avril.
Géographie
Les bassins versants voisins de la rivière Saint-Cyr sont :
La rivière Saint-Cyr prend naissance à l’embouchure du lac Barry (rivière Saint-Cyr Sud) (longueur : 12,9 km ; élévation : 392 m) lequel chevauche les cantons de Barry, de Bailly, dans Senneterre (ville) ; en sus, une baie s’avance vers le nord sur une centaine de mètres dans le canton d’urban, ainsi que la baie menant à l’embouchure du lac.
5,9 km vers le Nord-Est, jusqu’à la limite Ouest du canton de Lacroix ;
4,7 km vers le Nord-Est, dans le canton de Lacroix, jusqu’à la limite du canton de Belmont ;
13,4 km vers le nord-est dans le canton de Belmont en passant du côté Ouest du Petit lac Hébert, jusqu’à la décharge (venant de l’Ouest) du Lac Roméo ;
8,5 km vers le nord-est en passant du côté ouest du lac Hébert (rivière Hébert), jusqu’à la limite Sud du canton de Royal ;
6,6 km vers le nord-est dans le canton de Royal en passant du côté Ouest du lac Hébert (rivière Hébert), jusqu’à la décharge d’un lac non identifié (venant de l’Est) ;
9,8 km vers le nord-est en formant un crochet vers l’ouest sur 0,5 km en fin de segment, jusqu’à son embouchure[2].
À différentes époques de l’histoire, ce territoire a été occupé par les Attikameks, les Algonquins et les Cris. Le terme « Saint-Cyr » constitue un patronyme de famille d’origine française.
Le « Répertoire toponymique de 1969 » décrit de cette rivière ainsi : « Longue de 125 km environ, la rivière Saint-Cyr prend sa source à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest du réservoir Gouin, contiguë au lac Mégiscane. Elle se faufile vers le nord en formant les lacs Bailly, Barry et Saint-Cyr puis se déverse dans la rivière Opawica par le lac Doda. »
À partir de la limite des régions administratives de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, la partie supérieure de la rivière, soit du lac Barry (rivière Saint-Cyr Sud) au lac Canusio (altitude de 392 m), se déverse plutôt vers le bassin hydrographique de la rivière Nottaway, via la rivière Mégiscane qui a été harnachée par Hydro-Québec à l'émissaire du Lac du Poète. Cette caractéristique d’appartenance à deux bassins versants a incité le « Service de la connaissance et de l'expertise du milieu hydrique du ministère de l'Environnement » à demander à la Commission de toponymie du Québec de réviser la dénomination de la partie Sud de la rivière Saint-Cyr ; ainsi, cette commission a adopté l’hydronyme « rivière Saint-Cyr Sud » pour désigner ce segment Sud issu du lac Barry (rivière Saint-Cyr Sud), lors de sa séance du . En contrepartie, l’hydronyme « Rivière Saint-Cyr » reste le dénommant du segment de 48,9 km de la partie nord (bassin de la rivière Nottaway) dans le Nord-du-Québec. L’ancien cours de la rivière Saint-Cyr comptait 106,6 km.
En parcourant cette région entre 1897 et 1899, l'arpenteur Henry O'Sullivan a désigné ce cours d’eau « rivière Saint-Cyr » en hommages à Arthur Saint-Cyr (1860-1923), son assistant de 1879 à 1886, soit jusqu'à l'obtention du double titre d'arpenteur provincial et fédéral. Peu de temps après, Arthur Saint-Cyr devient responsable de la localisation et de la construction du chemin de fer de la compagnie Quebec Central devant relier les villes de Lévis et de Sherbrooke. Subséquemment, Saint-Cyr quitte le Québec pour l'Ouest canadien, où il cessera ses activités professionnelles en 1914[3].
↑ a et bSegments de la rivière mesurés à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.
↑Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.