La rivière Palmer Est prend sa source dans le 8e rang, sur le versant ouest d'une montagne dont le sommet culmine à 561 m, au nord-ouest du village de East Broughton et à l'est de la "Montagne du Neuf". Cette zone de tête est située dans la partie nord-ouest la municipalité de Sacré-Cœur-de-Jésus, presque à la limite de la municipalité de Saint-Pierre-de-Broughton.
À partir de sa zone de tête, la rivière Palmer Est coule sur 16,3 km répartis selon les segments suivants :
1,6 km vers le nord-ouest, jusqu'au pont du chemin du 16e rang ;
3,3 km vers le nord-ouest, jusqu'au pont du chemin 15e rang, où elle traverse un petit hameau ;
4,9 km vers le nord-ouest, dans une vallée bordée de montagnes, jusqu'à la limite municipale de Saint-Sylvestre (MRC de Lotbinière) ;
1,6 km vers l'ouest, avec une courbe vers le nord pour recueillir les eaux du ruisseau Saint-Paul (lequel descend des montagnes), jusqu'à la limite municipale de Saint-Jacques-de-Leeds ;
2,5 km vers le sud-ouest, en traversant la "route des Érablieres", dans Saint-Jacques-de-Leeds, jusqu'à son embouchure.
Le toponyme Rivière Palmer Est est associé à la rivière Palmer dont l'hydronyme est connu depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Leur origine reste inconnu malgré les recherches faites auprès des pionniers locaux et aussi des nombreux prospecteurs miniers de cette époque.
Les plans du cadastre officiel, édition de 1937 notamment, indiquent « rivière des Palmes », autant pour la rivière Palmer Est que le cours principal de la rivière Palmer. Toutefois, les citoyens du secteur désignaient généralement ce cours d'eau « rivière Palmer ».
Certains chercheurs croient que « rivière Palmer » et « rivière Palmer Est » dériveraient d'une transformation phonétique de "Palm River". Cette forme auraient été en usage chez les nombreux pionniers irlandais et écossais.
La vallée de la rivière Palmer, immédiatement au sud de Saint-Pierre-de-Broughton, comporte des variétés de roseaux que les gens désignent familièrement comme des palmes[2].
↑Source: "Noms et lieux du Québec", ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.