La rivière Saint-Jean est surtout desservie par la route 170 (sens est-ouest) laquelle passe dans les hameaux Le Ruisseau-du-Portage et La Chute-à-Saumon. Quelques autres routes forestières secondaires desservent le secteur du lac principalement pour les besoins de la foresterie et des activités récréotouristiques.
La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristiques, en second.
La surface de la rivière Saint-Jean est habituellement gelée de la fin novembre au début avril (sauf dans les zones de rapides), toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.
Géographie
Trois bassins versants drainent le territoire de la Zec du Lac-Brébeuf, soit les rivières Saint-Jean et ses affluents, Cami et Catin.
La rivière Saint-Jean prend sa source à l'embouchure du lac Brébeuf. Ce lac comporte une longueur de 12,5 km segmenté en trois parties, une largeur maximale de 1,4 km, une altitude de 226 m et une superficie de km2[2].
L'embouchure du lac est située dans une petite baie du côté est du lac, soit à :
61,3 km au sud-ouest du centre-ville de Tadoussac[2].
Le cours de la rivière Saint-Jean coule sur 38,8 km généralement vers le nord-est, selon les segments suivants :
1,1 km vers le nord-est en zone de marais jusqu'à la confluence (venant du sud) de la rivière à la Catin ;
11,7 km vers le nord-est traversant des séries de rapides et formant un crochet vers le nord, jusqu'au bras à Pierre (venant du sud) ;
4,7 km vers le nord-est jusqu'à la décharge (venant de l'ouest) du lac Emmuraillé, soit près du hameau "La Vallée-d'Amont" ;
8,2 km vers le nord-est jusqu'au ruisseau à Denis ;
1,0 km vers le nord jusqu'au ruisseau Girard (venant de l'ouest) ;
3,6 km vers l'est en formant un W en fin de segment, jusqu'au ruisseau du Portage (venant du sud), situé au village de "Le Ruisseau-du-Portage" ;
8,5 km vers le nord en formant une boucle vers le nord-ouest au village de "Le Ruisseau-à-Venant", en traversant plusieurs séries de rapides et en formant trois boucles vers l'ouest, puis en formant une dernière grande boucle vers l'est au village de L'Anse-Saint-Jean, jusqu'à son embouchure[2].
Le toponyme « Rivière Saint-Jean » apparait dès 1731 dans le Journal de Louis Aubert de Lachesnaye [retranscription de Serge Goudreau]. Sa graphie apparait sous les formes de « Riviere de l'ance S[ain]t Jean » et de « Riviere S[ain]t Jean » : « Jay entré dans la riviere de l'ance S[ain]t Jean [« St jean » dans le manuscrit] a la faveur de la mare haute /.../ En entrant dans la riviere S[ain]t Jean [« St jean » dans le manuscrit], jay fait /.../ » []. Le toponyme « Rivière St-Jean » figure dans le rapport de 1893 de l'arpenteur-géomètre William Tremblay.