Reynold Tschäppät est issu d'une famille modeste tributaire de l’aide aux pauvres. Son père, Henri, sympathisant socialiste et employé de la poste ferroviaire, est licencié pour sa participation à la grève générale de 1918[1].
Reynold Tschäppät a étudié le droit et obtenu son diplôme à l'Université de Berne. Il a travaillé en 1943 comme employé au tribunal de Moutier, puis comme collaborateur (dès 1944), et enfin vice-directeur de la Division des réfugiés du Département fédéral de justice et police sous Heinrich Rothmund(de). Depuis 1946, il était marié à Lilly née Bürki avec qui il a eu trois fils: Reynold, Alexander (ancien président de la ville de Berne) et Philipp.
Reynold Tschäppät a été élu au conseil municipal de Berne (1948-1960) puis trois ans plus tard au Grand Conseil du canton de Berne (1951-1963) pour le parti socialiste. En 1960, il entre à l'exécutif de la ville de Berne puis au Conseil national (1963). Il conservera ces deux mandats jusqu'à sa mort.
En 1966, après un scrutin très disputé, il est élu à la présidence de la ville de Berne en obtenant 12 808 voix contre 12 429 voix pour le candidat du parti radicalGerhart Schürch(de)[2]. En 1979, Tschäppät pose sa candidature au Conseil des États, mais tombe malade peu après et meurt le . Il a été enterré au cimetière de Bremgarten (BE).
Le populaire[3]« père de la ville »[réf. nécessaire] a dit : « Pour moi, Berne est la plus belle ville du monde. Je sais que chaque maire le dit de sa ville. La seule différence est la suivante: Berne, l'est ! »[citation nécessaire]
Références
↑« Les Tschäppät, la dynastie qui a modernisé la capitale fédérale », Le Temps, (lire en ligne)
↑« Un socialiste présidera la ville de Berne », Gazette de Lausanne, (lire en ligne)
↑« Le plébiscite du maire hors norme de Berne », Le Temps, (lire en ligne) :
« Son père, Reynold, fut maire de Berne de 1966 à son décès, à son bureau, en 1979. Une icône, populaire et chaleureuse. »