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Les revenus de transferts sont issus des mécanismes de redistribution. Ce sont les prestations familiales, les pensions de retraites, les allocations de chômage, les prestations de la sécurité sociale.
les prestations familiales (les Caisses d'allocations familiales) ;
les pensions de retraite (les Caisses de retraite) ;
les remboursements de médicaments et les indemnités journalières (les Caisses primaires d'assurance maladie) ;
les indemnités chômage (les ASSEDIC) ;
les aides sociales (les collectivités locales et les organismes sociaux).
À ces prestations sociales il convenait d'ajouter le revenu minimum d'insertion (RMI) créé en 1988 (et remplacé le par le revenu de solidarité active, plus large) et dont l'objectif était double[réf. nécessaire] :
assurer à chacun des ressources minimales pour faire face à ses besoins essentiels ;
faciliter l'insertion professionnelle et sociale des personnes frappées par le chômage et qui sont menacées par l'exclusion.
Progression
Les revenus de transfert constituent aujourd'hui plus du tiers du revenu disponible moyen des ménages. Leur progression est fortement liée à la crise économique mais aussi à la volonté des pouvoirs publics de vouloir réduire les inégalités sociales et assurer une meilleure protection sociale. La plupart des ménages perçoivent simultanément plusieurs types de revenus. Un salarié perçoit chaque mois son salaire (revenu du travail) dont une partie est socialisée via les cotisations sociales, mais dans le même temps les allocations familiales s'il a deux enfants ou plus (revenu de transfert) et les intérêts de ses placements financiers, s'il en a placé (revenu du capital)[réf. nécessaire].