Renée Prévert est issue d’une famille modeste et très catholique de Dol-de-Bretagne : son père était manœuvre et sa mère femme de ménage[1]. Titulaire d’un CAP de comptable, elle commence sa carrière professionnelle dans une petite entreprise où elle tient les livres de comptes[1]. Elle s’engage à la JOC à l’âge de 17 ans, elle y reste jusqu’en 1939, après en avoir été la secrétaire départementale. Elle milite également à la CFTC de 1935 à 1939 ; elle occupe aussi des responsabilités départementales au sein de ce syndicat[1].
Après la Libération, elle rejoint le MRP qui correspond à ses affinités chrétiennes et sociales[1]. Lors des élections municipales de 1945, les premières élections françaises ouvertes au vote des femmes, elle se présente à Rennes sur la liste menée par Yves Milon et devient adjointe aux affaires sociales. Elle conserve ce mandat jusqu’en 1953[1].
Lors des élections de 1959, elle retrouve un mandat de conseillère municipale de Rennes qu’elle avait abandonné six ans plus tôt en étant élue sur la liste menée par Henri Fréville. Elle est successivement réélue dans les équipes menées par ce dernier jusqu’en 1977[1]. À cette date, elle décide alors de quitter la vie politique[1].