Fils d'un tisserand, il est le frère de Valentin Haüy, qui consacre sa vie aux aveugles et crée la première école pour aveugles.
Formé par les prémontrés, il est tonsuré en 1762, reçoit les ordres mineurs en 1765, est nommé sous-diacre (1767) puis diacre (1769), avant d'être ordonné prêtre en 1770[3].
Après vingt ans d'enseignement, il prend sa retraite. Durant la Révolution, il refuse de prêter serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Privé de sa faible pension, il est arrêté comme prêtre réfractaire en . Grâce à l'action énergique de son élève, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, et des scientifiques de l'Académie comme du Jardin des plantes, il sort de prison — encore que R. J. Haüy refuse de la quitter sous prétexte que d'autres prêtres y demeurent prisonniers[2]. Quelques jours plus tard, ceux-ci sont massacrés. Il sollicite Jean-Lambert Tallien pour qu'il intervienne en faveur de l'abbé Lhomond incarcéré pour la même raison que lui. Lhomond est sauvé[5].
Il prend en outre, sans succès (ni suite fâcheuse désormais) la défense d'Antoine Lavoisier[2].
Carrière dans l'enseignement supérieur
La Convention puis le Directoire lui confient différentes charges. Haüy devient notamment membre de la commission des poids et mesures (1793), puis professeur de physique à l'École normale de l'an III (1794), enfin conservateur des collections et professeur de cristallographie à l'École des mines[2] (1795). Il entre à l'Institut de France la même année. Il enseigne la minéralogie au Muséum national d'histoire naturelle à partir de 1800, en remplacement de Déodat Gratet de Dolomieu, d'abord temporairement puis, à la mort de ce dernier, définitivement[2]. En 1802, il obtient le titre de chanoine honoraire de Notre-Dame de Paris puis, en 1808, devient enseignant à l'École normale supérieure. On crée pour lui la chaire de minéralogie (1809) à la faculté des sciences de Paris[2], mais son adjoint Alexandre Brongniart assure la plupart des cours à ce poste.
Démis de ses fonctions sous la Restauration
À la Restauration, la « mansuétude » révolutionnaire (Prêtre réfractaire, il est sorti des geôles révolutionnaires juste avant l'exécution de ses codétenus, il n'a pas été inquiété pour sa prise de position en défendant Lavoisier…) le rend suspect. Il est privé de la plupart de ses moyens d'existence[2].
Il meurt le 1er juin 1822, devenu impotent par suite d'une chute dans sa chambre qui lui a rompu le col du fémur[2]. Il est inhumé le 3 juin 1822, en compagnie de son frère Valentin Haüy, au cimetière du Père-Lachaise à Paris[6].
Travaux
En 1781, il découvre la régularité des cristaux, notamment la structure rhomboïde des "molécules constituantes" des spaths calcaires[7].
En 1793 il détermine, en collaboration avec Antoine Lavoisier, la valeur de la nouvelle unité de masse, connue ensuite sous le nom de kilogramme[8], pour la Commission des poids et mesures de l'Académie des sciences[9].
Haüy montre que la forme des cristaux résulte de l'empilement de petits volumes de matière qu'il nomme molécules intégrantes[10], et dont son élève Gabriel Delafosse[11] déduit la notion de maille en 1840[2]. Grâce à ces travaux, Haüy parvient à définir l'espèce minérale en premier sur une dioptase des steppes kirghizes[10] encore conservée au MNHN[12].
Haüy décrit et forge les noms d'un nombre considérables de roches communes dont sa collection possède donc les "types" : pegmatite (au masculin), diorite (au masculin), éclogite, psammite, phtanite, dolérite, trachyte... même s'il possède une vision très minéralogique de la pétrographie.
Partant du principe découvert en 1817 avec le spath d'Islande[13], que tous les minéraux peuvent acquérir la propriété électrique et afin d'établir des critères de détermination de chacun d'entre eux, et d'autres données[14],[15], Haüy se penche sur la nature de l'électricité et sa quantité, développées par plusieurs moyens : la pression, en comprimant le minéral entre deux doigts ; le frottement (phénomène de triboélectricité) et la chaleur (phénomène de pyroélectricité).
La même année, il est le premier à publier un traité scientifique sur les pierres précieuses débarrassé des légendes autour des gemmes inventées par les négociants et joailliers au fil du temps mais reprenant plutôt les propriétés géologiques, minéralogiques, cristallographiques, physico-chimiques (dont la couleur, la biréfringence, le magnétisme et l'électricité) de nombreuses gemmes y compris celles peu employées encore aujourd'hui comme la lazulite ou la lépidolite.
Il propose — logiquement — de renommer la kyanite sous le nom plus générique de disthène car cette dernière peut être d'un autre couleur que bleue, tels le vert, l'orange voir incolore ou noire[2],[15]. Pourtant, la iolite de Werner (étymologie grecque ancien : pierre violette) sera bien renommée en dichroïte puis cordiérite à cause de son trichroïsme ; tout comme la "yanolite" (étymologie latine : pierre violette) de Delaméthérie devint "axinite" (maintenant un groupe de minéraux dont l'axinite-Fe) pour des raisons similaires de couleurs car ces minéraux peuvent adopter d'autres couleurs que le violet. Ces modifications furent approuvées à contrario du disthène qui reste, entre autres, dans le monde anglo-saxon, kyanite (= pierre bleu cyan), même quand elle est orange.
Pour ses recherches, R.J. Haüy imagine et décrit de petits appareils qu'il nomme électroscopes, permettant de définir l'électricité créée, vitrée ou résineuse, selon l'acception de l'époque[16] (établie par Dufay et Nollet[17]).
Haüy gardait les plus beaux specimens d'une espèce particulière pour le Muséum en gardait les morceaux inférieurs pour sa collection de travail[2]. Ce corpus personnel de minéraux — incluant aussi ses roches, instruments, modèles cristallographiques en bois, gemmes et objets d'art, soit plus de 8 000 items — le suivit quand il fut nommé à l'École des mines puis au Muséum où elle fut installée au second étage de l'hôtel de Magny[2]. Il voulait la léguer au Muséum[2] mais ses neveux-héritiers (Vuillemot) la vendent ( malgré une contre-offre du Muséum) en 1823[18] au duc de Buckingham. Mais elle sera rachetée aux héritiers du duc par Armand Dufrénoy qui représentait le Muséum lors de la vente aux enchères de 1848 à Stowe House[19]. Ses principaux échantillons sont maintenant visibles en ligne[20].
Espèces minérales décrites
On lui doit la description de nombreuses espèces minérales :
[1784] « Extrait d'un mémoire sur la structure des crystaux de grenat » (approuvé par l'académie des sciences le 21 février 1781), Observations sur la physique, sur l'histoire naturelle et sur les arts, vol. 19, , p. 366-381 (lire en ligne [sur books.google.fr]).
[1784] Essai d'une théorie sur la structure des crystaux, appliquée à plusieurs genres de substances crystallisées, Paris, libr. Gogué & Née de La Rochelle, , 236 p., sur gallica (lire en ligne).
[1784] « Observations sur les schorls » (lu le 28 juillet 1784), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1784 / 1787, p. 270-272 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[1784] « Mémoire sur la structure des cristaux de feldspath » (lu le 26 juin 1784), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1784 / 1787, p. 273-286 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[1787] Exposition raisonnée de la théorie de l'électricité et du magnétisme, d'après les principes d'Æpinus, Paris, libr. Veuve Desaint, , 238 p., sur gallica (lire en ligne).
[1787] « Mémoire sur la structure des cristaux de schorl » (lu en 1787), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1787 / 1789, p. 92-109 (1 pl.) (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[1788] « Mémoire où l'on expose une méthode analytique, pour résoudre las problèmes relatifs à la structure des cristaux » (lu en 1788), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1788 / 1791, p. 13-33 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[1788] « Mémoire sur la double réfraction du spath d'Islande » (lu en 1788), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1788 / 1791, p. 34-61 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[1789] « Mémoire sur la manière de ramener à la théorie du parallélépipède, celle de toutes les autres formes primitives des crystaux » (lu en 1789), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1789 / 1795, p. 519-533 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[1790] « Mémoire sur les Crystaux appelles communément pierres de croix » (lu en 1790), Mémoires de l'académie royale des sciences, 1790 / 1797, p. 27-44 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
[Brongniart 1793] Alexandre Brongniart, « Extrait d'un Mémoire manuscrit de M. Hauy, intitulé : Observations sur différentes variétés du sulfate Baritique (Spath pesant) », Bulletin de la société philomatique, t. 1, , p. 4'-5' (lire en ligne [sur archive.org]).
[Haüy & Lavoisier 1793] René Just Haüy et Antoine Lavoisier, « Rapport sur les moyens employés pour mesurer le poids d'un pied cube d'eau », Bulletin de la société philomatique, t. 1, , p. 39'-41' (lire en ligne [sur archive.org]).
[1791] « Description de la gemme orientale », Bulletin de la société philomatique, t. 1, , p. 49'-50' (lire en ligne [sur archive.org]).
[1792] Exposition abrégée de la théorie sur la structure des crystaux (extrait du Journal d'histoire naturelle), Paris, impr. du cercle social, , 52 p., sur gallica (lire en ligne).
[1793] De la structure considérée comme caractère distinctif des minéraux, .
[1793] Instruction sur les mesures déduites de la grandeur de la terre, uniformes pour toute la République, et sur les calculs relatifs à leur division décimale (par la commission temporaire des Poids et Mesures républicaines (an II) ; il existe une version abrégée, 147 p), Paris, impr. nationale exécutive du Louvre, , 12 tables + 224, sur archive.org (lire en ligne).
[1794] « Observations sur le mètre, ou l'unité usuelle des mesures linéaires républicaines », Bulletin de la société philomatique, t. 1, , p. 73'-74' (lire en ligne [sur archive.org]).
[1794] « Observation sur la Dilatation de l'Eau », Bulletin de la société philomatique, t. 1, , p. 75'-76' (lire en ligne [sur archive.org]).
[1797] Extrait d'un traité élémentaire de minéralogie (publié par le Conseil des Mines (an V)), Paris, impr. de la république, , pl. + 286, sur gallica (lire en ligne).
Traité de minéralogie, 5 tomes, dont un « atlas »
[1801] Traité de minéralogie, t. 1, Paris, impr. Delance, libr. Louis, (réimpr. 1822), 494 p., sur gallica (présentation en ligne, lire en ligne).
[1801] Traité de minéralogie, t. 2, Paris, impr. Huzard-Courcier, libr. Bachelier, (1re éd. 1801), 613 p., sur gallica (lire en ligne) ou sur iris.univ-lille.fr.
[1801] Traité de minéralogie, t. 3, Paris, impr. Huzard-Courcier, libr. Bachelier, (1re éd. 1801), 590 p., sur gallica ou sur iris.univ-lille.fr.
[1802] La botanique de J. J. Rousseau, contenant tout ce qu'il a écrit sur cette science ; l'exposition de la méthode botanique de M. de Jussieu ; la manière de former les herbiers, Paris, F. Louis, , sur gallica (OCLC848560175, présentation en ligne, lire en ligne).
[1803 (1845)] Physique médicale (ou Traité élémentaire de physique, t. II de l'Encyclopédie des sciences médicales, édition de 1845 complétée par Fleury), Paris, libr. Paul Mellier, (réimpr. 1806, 1821, 1855) (1re éd. 1803), 447 p., sur gallica (lire en ligne) ou sur wikisource (2 tomes réunis).
[1809] Tableau comparatif des résultats de la cristallographie et de l'analyse chimique, relativement à la classification des minéraux, Paris, impr.-libr. Courcier, , 312 p., sur gallica (lire en ligne) ou sur iris.univ-lille.fr.
[1817] Traité des caractères physique des pierres précieuses, Paris, impr.-libr. Veuve Courcier, , 253 p., sur gallica (lire en ligne).
Traité de cristallographie, suivi d'une application des principes de cette science à la détermination des espèces minérales et d'une nouvelle méthode pour mettre les formes cristallines en projection, 2 tomes + atlas
[1822] Traité de cristallographie, t. 1, Paris, libr. Bachelier et Huzard, , 605 p., sur archive.org (lire en ligne) ou sur iris.univ-lille.fr.
[1822] Traité de cristallographie, t. 2, Paris, libr. Bachelier et Huzard, , 650 p., sur archive.org (lire en ligne) ou sur iris.univ-lille.fr.
[1822] Traité de cristallographie. Atlas, t. 3, Paris, libr. Bachelier et Huzard, , sur iris.univ-lille.fr (lire en ligne).
Il écrit de nombreux articles pour divers journaux scientifiques. Il publie notamment dans le Journal de physique et les Annales du Muséum d'Histoire naturelle.
Hommages
En 1807, le minéralogiste danois Tønnes Christian Bruun de Neergaard a donné son nom à une espèce minérale : l'haüyne
Au musée de minéralogie de l'École des mines de Paris, une salle porte son nom et l'on y trouve un portrait le représentant, peint par Nicolas Gosse en 1843, ainsi qu'un buste de Lisbeth Delisle daté de 1993 ;
Au Muséum national d'histoire naturelle (site du Jardin des plantes à Paris), une statue monumentale de I.H. Brion situé dans la grande nef de la galerie de minéralogie, un tableau de Rembrandt Pealerécemment attribué de manière très probable (Philadelphie 1809), une allée couverte du Jardin des plantes (faisant suite à l'allée Lacroix), un médaillon sur la façade de la Galerie de l'Évolution et surtout ses collections, composées de milliers d'échantillons de minéraux, roches, météorites, modèles cristallographiques en bois de poirier, souvent des chefs-d'œuvre de l'ébénisterie parisienne de la fin du 18e siècle, instruments, gemmes et objets d'art ;
devant la mairie, en 1903, un groupe sculpté a été érigé, le représentant avec son frère, Valentin Haüy. René-Just Haüy y est représenté en train d'étudier des minéraux. La dédicace « La ville de Saint-Just-en-Chaussée à ses deux illustres enfants. Monument élevé par souscription » y est gravée ;
à l'emplacement où se trouvait la maison natale des frères Haüy, une stèle a été érigée. Cette stèle est réalisée dans une roche métamorphique appelée éclogite, roche décrite et définie pour la première fois par Haüy dans son Traité de Minéralogie en 1822 ;
l'exposition "Pierres précieuses" du Jardin des plantes (2020-2021) célébrait en avance cette année Internationale de la minéralogie avec une troisième partie, entre autres, dédiée par François Farges, co-commissaire de cette exposition, à René-Just Haüy et, notamment, ses minéraux, instruments, modèles cristallographique en bois, gemmes et objets d'art[15] ;
un nouveau site web - Haüy 2022 - qui est créé pour cette occasion par François Farges : il permet de voir une partie des collections de René-Just Haüy et résume ses nombreuses et nouvelles découvertes ainsi que celles de divers collaborateurs autour de la vie et de l'œuvre de ce scientifique, 78 ans après la précédente commémoration par le MNHN en 1944[19] ;
↑ abcdefghijklm et nAlfred Lacroix, « La vie et l'œuvre de l'abbé Haüy », Bulletin de la Société française de Minéralogie, vol. 67 « La célébration du deuxième centenaire de la naissance de l'abbé Haüy », nos 1-6, , p. 15-226. (DOI10.3406/bulmi.1944.4560)
↑Cf. l’introduction de Jacques Gaillard à Abbé Lhomond, De Viris. Les grands hommes de Rome, Arles, Actes Sud, coll. « Babel n° 164 », , p. 6-8.
↑Marc Allégret, « L’abbé René-Just Haüy (1743-1822), minéralogiste. », Revue du Souvenir Napoléonien, no 421, déc 1998 -janv 1999, p. 89-90 ; au cimetière du Père-Lachaise, la tombe comportait seulement le nom de Valentin Haüy. À la fin des années 1990, la municipalité de Saint-Just-en-Chaussée a fait poser une plaque en marbre indiquant Valentin et René-Juste Haüy.
↑[Cuvier 1821] Georges Cuvier, « Analyse des travaux de l'Académie royale des sciences pendant l'année 1822. Partie Physique », Histoire de l'académie des sciences de l'Institut de France, , p. 327 (lire en ligne [sur gallica]).
↑ ab et cFrançois Farges (auteur et sous la direction de), Pierres précieuses, Paris, Flammarion, , 303 p. (ISBN978-2-08-151277-1)
↑[Drapiez 1826] Auguste Drapiez, Guide pratique de minéralogie usuelle, Paris, libr. scientifique industrielle et agricole Eugène Lacroix, coll. « Bibliothèque des professions industrielles et agricoles » (no 15), (1re éd. 1826), 444 p., sur gallica (lire en ligne).
↑Gérard Borvon, Une histoire de l’électricité, de l’ambre à l’électron, Vuibert,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Allégret 1999] Marc Allégret, « L'abbé René-Just Haüy (1743-1822), minéralogiste », Revue du Souvenir Napoléonien, no 421, déc-janv, 1999, p. 89-90 (lire en ligne [sur napoleon.org], consulté en ).
[Blondel 1997] Christine Blondel, « Haüy et l'électricité : de la démonstration spectacle à la diffusion d'une science newtonienne », Revue d'histoire des sciences, vol. 50, , p. 265-282 (lire en ligne [sur persee]).
[Blondel 2003] Christine Blondel, « René-Just Haüy. D'un manuscrit de cours pour l'École normale de l'an III au Traité élémentaire de physique : le physicien et le charlatan », Genesis, no 20, , p. 185–205 (lire en ligne [PDF] sur halshs.archives-ouvertes.fr, consulté en ).
[Cuvier 1829] Georges Cuvier, « Éloge historique de M. Haüy » (lu le 2 juin 1823), Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 8, , p. CXLIV-CLXXVIII (lire en ligne [sur gallica], consulté en )..
[Hooykaas 1955] R. Hooykaas, « Les débuts de la théorie cristallographique de R. J. Haüy, d'après les documents originaux », Revue d'histoire des sciences, vol. 8, no 4, , p. 319-337 (lire en ligne [sur persee]).
[Jaussaud & Brygoo 2004] Philippe Jaussaud et Édouard R. Brygoo, Du Jardin au Muséum en 516 biographies, Muséum national d'histoire naturelle de Paris, 630 p. (ISBN2-85653-565-8).
[Mahul 1823] Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, Paris, éd. Ponthieu, 1822, 3e année, 116–119 p., sur archive.org (lire en ligne).
[Maitte] Bernard Maitte, « René-Just Haüy (1743-1822) et la naissance de la cristallographie », Travaux du Comité français d'Histoire de la Géologie, t. 15, (lire en ligne [sur annales.org], consulté en ).
[Orcel 1944] M. J. Orcel, « Haüy et la notion d'espèce en minéralogie », Bulletin de Minéralogie, vol. 67, nos 1-6 « La célébration du deuxième centenaire de la naissance de l'abbé Haüy », , p. 265-337 (lire en ligne [sur persee]).
[Whitlock 1918] (en) Herbert P. Whitlock, « René-Just Haüy and his influence », American mineralogist, vol. 3, , p. 92–98 (lire en ligne [sur minsocam.org], consulté en ).