Une version 4x4 de ces véhicules sera proposé aux armées et aux services publiques comme les Pompiers ou encore EDF par exemple.
Variantes
Ces véhicules existeront en version camionnette tôlée de deux longueurs différente en version normal et rallongée avec ou sans rehausse de toit en fibre de verre.
D'autres versions existent en châssis cabine, équipé de bennes / ridelles ou tout autre équipements.
Sur ce montage les culasses sont dépourvues de bougies de préchauffage et seul un réchauffeur de gazole est présent sur le filtre à carburant pour les démarrages hivernaux.
Contrairement par exemple aux versions SU8 des Renault Master, eux-mêmes basés sur des blocs 8140, mais coiffée d'une culasse différente à injection indirecte (avec bougies de préchauffage).
C'est la puissance de la motorisation en cheval vapeur qui donne son nom aux B70, B80, B90, B110 puis enfin B120. Même si ces moteurs restent pratiquement identiques, des variantes mineures existent.
C'est par le biais des périphériques que se joue la différence. Avec l’ajout d'un turbo puis d'un intercooler accompagné d'injecteurs et de pompes à plus gros débit qui permettent de gagner en puissance au fil des années jusqu’à atteindre les 118ch du B120 tout en conservant la cylindrée soit de 2.5L ou 2.8L indépendamment du bloc moteur utilisé en jouant sur la taille du turbo par exemple.
Sur les B120, ainsi que les versions les plus récentes du B110, Un système de bougie Flamstart a été rajoutée sur l'admission d'air afin de faciliter les démarrages par temps froid.
Accouplé à une boîte de vitessesZF ( ZF S 5.18 pour le B70 et B80 puis ZF S 5.24 pour tous les autres) à 5 rapports.
Les commandes des rapports sont inversée en miroir (La marche arrière se trouve à la place de la première vitesse par rapport une auto conventionnelle). Ces boîtes ont l'avantage de comporter la possibilité d'ajouter une prise de force (Ex: Pederzani 743.AM ou N 243B, par exemple), qu'il est possible d'exploiter pleinement grâce à une commande de verrouillage du régime moteur à droite du volant.
La transmission de l'effort aux roues se fait à l'aide d'un pont arrière à simple réduction. Deux possibilités existent cependant, l'un avec le pont type 569 et l'autre avec le modèle type 669. Ce dernier équipe les versions 6,5T et peut bénéficier en option d'un blocage de différentiel mécanique.
Évolutions
La production commence en 1982 avec les B70 (Diesel 72 ch) qui succèdent au Renault SG3 et ira jusqu’aux B120 (Diesel 118 ch). Ces camions possèdent désormais un essieu avant rigide avec des ressorts à lames et des amortisseurs hydrauliques ainsi qu'un freinage assisté avec des disques de freins avant ventilés à l'avant et des tambours à l’arrière.
Le pare-brise feuilleté, le feu de recul, le feu arrière de brouillard et les barres latérales anti-encastrement sont de série. Alors que la direction assisté reste une option.
Ces caractéristiques techniques plutôt rustiques font du Renault B un véhicule robuste particulièrement bien adapté aux environnements difficiles tel que les métiers du bâtiment et des travaux publics. comme en fait état ces publicités de 1987.
La Phase 2
En 1993 elle apporte un restylage de la face avant, avec une nouvelles calandre et une entrée d'air profilé sur le capot. C'est à ce moment que la Gamme B prends également le surnom de "Messenger" Les B70 et 80 disparaissent du catalogue aux profit des B90, 110 et 120.
Production
En 1986[2], le B70 est épaulé par le B90 Turbo de 92 ch[3].