Il confirma, le mardi après Pâques 1319, le don d'une rente fait par Isabelle de Rodez, sa mère, à Sybille de Naucaze, fille de Geraud de Naucaze, bailli de Carlat.
Il reçut un grand nombre d'hommages de ses vassaux du Carladès, de 1321 à 1335, et traita, le mercredi après la fête de la Pentecôte 1335, avec le commandeur de Carlat, Pierre du Vernet, de l'ordre de St-Jean-de-Jérusalem, qui reconnut tenir de lui tout ce que sa commanderie possédait dans l'étendue de la sénéchaussée de Rodez et du bailliage d'Auvergne.
Il céda, en 1343, à Astorg d'Aurillac, baron de Conros, tous les péages de la rivière de Cère, depuis l'Oradoux-de-Vezac jusqu'à Laroquebrou, sous la réserve de la justice. Le prix de cette vente devait être employé au rachat du château de Blaye. Il dispensa Amblard IV, seigneur de Dienne, et ses successeurs, de lui livrer les clés de son château, ainsi qu'il y était obligé dans certaines circonstances. Il aliéna encore à Géraud de Gagnac un grand nombre de rentes à prélever dans les paroisses de Prunet, Labrousse, Teissières-les-Bouliès et Ytrac.
Il servait devant Montendre, en 1338, à la tête de 210 sergents d'armes.
Le , Astorg d'Aurillac rendit hommage à Renaud IV, du fait des châteaux de Conros, Labastide, Viescamp et dépendances. Cet acte renferme les noms d'un grand nombre de localités qu'il serait trop long de rappeler ici ; il fut passé à Aurillac, en présence de :
Il paraît qu'il fut un moment en désaccord avec le roi Philippe VI de Valois, et qu'il traita secrètement, en 1340, avec le roi d'Angleterre Edouard III, sous la protection duquel il plaça toutes ses terres ; mais il était revenu, dès l'an 1345, sous la bannière de France, et servit cette année et les années suivantes en Languedoc et en Saintonge.