Elle a auparavant obtenu un diplôme d'institutrice et enseigné les mathématiques et la physique dans un lycée. Elle est également titulaire d'une licence de pilote privé[3].
En 1986, un concours est ouvert, pour sélectionner les astronautes et 1 400 personnes postulent ; 20% sont des femmes[5]. Renate Brümmer est l'une des cinq personnes de la première sélection de l'équipe d'astronautes allemands(en), le , en tant que spécialiste de charge utile[6]. Deux des membres de l'équipe sont des femmes, Brümmer et Heike Walpot, les premières femmes astronautes allemandes[6],[7] : aucune des deux femmes n'est jamais allée dans l'espace[8].
Renate Brümmer termine sa formation de base, en 1990, avec le reste de l'équipe allemande, puis entreprend une formation complémentaire, spécifique à la mission, en Europe et aux États-Unis. L'équipage de la mission STS-55, de la NASA est sélectionnée au début de 1992. Brümmer et Gerhard Thiele sont mis en réserve et formés à la fois pour le vol et le contrôle de mission. Heike Walpot est nommée coordinatrice de l'interface avec l'équipage et n'est formée que pour le contrôle de la mission[7].
Dans le cadre de l'entraînement du groupe Spacelab D2, à Cologne, et en prévision de l'utilisation de la navette spatiale américaine, en 1992, Brümmer est d'abord envisagée pour la mission soviétique, dans la station spatiale Mir, prévue à la même époque, qui s'est déroulée sous le nom de Soyouz TM-14, avec des astronautes russes pour la plupart et des allemands sélectionnés parmi ceux venant après les cinq premiers sélectionnés[9].
Pour la mission STS-55, en 1993, elle est astronaute de réserve et soutient les astronautes en vol depuis le centre de contrôle d'Oberpfaffenhofen, pendant la mission ; si elle avait volé, elle aurait été la première institutrice, en orbite autour de la Terre[3]. L'équipe d'astronautes allemands est dissoute plus tard en 1993[3].
Elle rejoint l'University Corporation for Atmospheric Research, en 1995, à Boulder[2]. Elle travaille d'abord dans le cadre du programme GLOBE(en) et dans la gestion du projet FX-Net visant à fournir des interfaces de prévision sur Internet. Dans les années 2010, elle commence à travailler comme coordinatrice pour la direction de la météorologie régionale et mésoéchelle, en faisant des recherches sur les applications satellitaires[2].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Rex Hall, David Shayler et Bert Vis, Russia's Cosmonauts : Inside the Yuri Gagarin Training Center, Chichester, Springer/Praxis, , 386 p. (ISBN978-0-387-73975-5, OCLC262679841, lire en ligne)..
(en) Brian Harvey, Europe's Space Programme : To Ariane and Beyond, Londres, Springer Science & Business Media, , 384 p. (ISBN1-85233-722-2, OCLC51270809, lire en ligne)..
(en) David Shayler et Ian Moule, Women in Space – Following Valentina, Londres, Springer Science & Business Media, , 410 p. (ISBN978-1-84628-078-8, OCLC262677737, lire en ligne), p. 237-238.