Rentré en Suisse en 1920, il est nommé correspondant du même journal à Berne puis, en 1933, rédacteur de la politique fédérale et locale. Il se révèle alors un polémiste redoutable, sous le pseudonyme Puck, s'en prenant sans ménagement à la politique du parti socialiste dont il dénonce les prétendus liens avec Moscou. Succédant à William Martin, il devient la même année rédacteur en chef.
Dès octobre 1941, à la demande du directeur du studio de Genève de la Radio suisse romande, René Payot accepte de commenter, chaque vendredi, la situation internationale. Très rapidement ses chroniques passent les frontières. Durant la période de guerre, Français et Belges se passionnent pour ses commentaires considérés comme objectifs, lucides et soucieux de la vérité[1]. Ses chroniques de politique internationale dureront jusqu'en 1969, dans le cadre, tout d'abord des Instants du monde, puis du Miroir du monde.
Une petite place triangulaire porte son nom, entre la rue du Général-Dufour et la rue du Conseil-Général, entre le bâtiment Dufour de l’Université et le parc des Bastions. Selon l’État de Genève, « On ne compte pas le nombre de « rues René Payot » dans les villes de France dont plusieurs lui ont même décerné le titre de citoyen d'honneur »[4].