Ancien élève de l'École normale supérieure, René Bray enseigne à Tunis à partir de 1921. Il achève ses études en 1926 à Paris avec deux thèses sur La formation de la doctrine classique en France (1927, rééditée à Lausanne en 1931, puis à Paris en 1945, 1951 et 1983) et La Tragédie cornélienne devant la critique classique, autour de la querelle de Sophonisbe de Corneille (1927). Il enseigne à Caen jusqu'en 1928, puis à Lausanne jusqu'à sa retraite, en tant professeur de littérature française à l'Université de Lausanne[1].
Œuvres principales
René Bray, La Préciosité et les Précieux : de Thibaut de Champagne à Jean Giraudoux, Paris, Éditions Albin Michel, , 406 p.[2]
René Bray, Molière homme de théâtre, Paris, Mercure de France, , 317 p. (ISBN2-7152-1762-5), réédité en 1979, suivie d'une nouvelle édition en 1992.
La Formation de la Doctrine classique en France, Paris, Hachette, 1927[3]
Les fables de La Fontaine. Paris 1929, 1946
René Bray, Chronologie du romantisme (1804–1830), Paris, Boivin, , 238 p.
Sainte-Beuve à l'académie de Lausanne. Chronique du Cours sur Port-Royal : 1837–1838. Paris/Lausanne 1937
Boileau. L'homme et l'œuvre. Paris 1942, 1947, 1962
↑R. Lespire, « Bray (René). La Préciosité et les Précieux de Thibaut de Champagne à Jean Giraudoux », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 29, no 1, , p. 175–178 (lire en ligne, consulté le )
↑J. Hardy, « René Bray. La Formation de la Doctrine classique en France. », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 8, no 1, , p. 173–178 (lire en ligne, consulté le )