Il a réduit au minimum la partie latine et française. Son travail comporte des erreurs[réf. nécessaire]. Son édition a eu le mérite d'entretenir l'intérêt des bretonnants pour l'ouvrage de Jehan Lagadeuc.
Il a participé à de nombreuses fouilles archéologiques, par exemple au site gallo-romain de Roz-Avel, ou à l'éperon barré de Castel-Coz en Beuzec-Cap-Sizun en 1859. Il le décrit ainsi : « Cinq retranchements défendent l'entrée de ce rocher, dont la nature et l'homme avaient fait une citadelle imprenable. Le système de fortifications commence au sud de l'isthme par deux retranchements : la pente du terrain vers le nord y est encore assez rapide. Ces deux lignes, partant d'un même point à l'est, se dirigent vers le sud-ouest sans douves et avec un angle très sensible. Le premier retranchement est formé de pierres et de terre, le second de blocs granitiques. À 100 mètres au nord, le terrain commence à s'élever rapidement, couvert de deux lignes de pierres, plantées très près les unes des autres, et coupant l'isthme dans toute sa largeur ; ensuite viennent trois retranchements avec douves. Les deux premiers sont de pierres et de terre ; le dernier de pierres de taille, percé au milieu d'une porte et surmonté d'un mur épais, atteint, avec une hauteur de 6 mètres, la plate-forme du rocher. C'est sur cette plate-forme rectangulaire, et bordée d'un parapet, que s'élevaient les habitations, dont les traces nombreuses et très visibles permettent de fixer le nombre des habitants à 1 000. Ces maisons ont la forme triangulaire ou rectangulaire, l'âtre était au milieu, point de traces de portes ni d'escaliers. Presque toutes sont bâties en dedans du parapet ; six seulement sont situées le long du mur du sud, et ce sont les plus remarquables. Une est creusée dans le mur même, de chaque côté de la porte d'entrée ; les deux principales sont à l'ouest de cette même porte et reliées par une clôture »[1].