Ce fut l’un des plus proches collaborateurs de Le Brun, qui l’employa, à partir de 1670, aux Tuileries et surtout à Versailles, où il joua un rôle important dans la décoration du grand appartement : il travailla d’abord dans l’actuel salon de Mars, puis, vers 1680, au salon de Vénus et à celui de l’Abondance. À partir de 1688, il peint pour le Grand Trianon une série de tableaux mythologiques. On lui doit aussi un portrait équestre de Louis XIV qui est l’une des plus belles effigies du souverain et qui fut reproduit une dizaine de fois, en grand et petit format[2]. Son style, d’inspiration néo-classique, vaut surtout par le raffinement d’un coloris gris-bleu particulier[3].
Louis XIV à cheval devant le siège d'une ville vers 1679-1690, huile sur enduit, 1708-1710, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Minerve naissant toute armée du cerveau de Jupiter, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Salon de Mars : La Terreur, la Fureur et la Colère épouvantant les puissances de la Terre, ainsi que Alexandre Sévère dégrade un officier et Le Triomphe de Constantin, deux huiles sur toile en camaïeu or.
↑Henry Herluison, Actes d'état-civil d'artistes françcais, peintres, graveurs, architectes…, Paris, J. Baur, 1873, p. 181 (lire en ligne (vue 188)).
↑Grands formats à Versailles, Arras, Besançon, Perpignan, Vaux-le Vicomte, Lisbonne... Petits formats à Troyes, Chantilly, Dijon, dans la collection Lastic au château de Parentignat...
↑« Charles Lebrun », Revue de l'art français ancien et moderne, 1889, p. 261 (lire en ligne)
↑Eugène Piot, Nicolas Coustou, p. 180, Le cabinet de l'amateur: années 1861 et 1862, Librairie Firmin Didot frères, Paris, 1863 (lire en ligne)
↑ a et bRenaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p..