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Reggada signifie en arabe "Celle qui fait dormir".
Origine
C'est à l'origine une danse guerrière des Béni-Snassen au Maroc . L'étymologie du mot vient du nom de Aïn Reggada, une ville appartenant au territoire historique de la grande confédération tribale des Béni-Snassen. Les guerriers amazigh dansaient en signe de victoire sur leurs ennemis, d'où l'usage du fusil[1]. De plus, les frappes de pieds au sol se font au rythme de la musique et symbolisent l'appartenance à la terre.
Elle s'est internationalisée grâce notamment à la diaspora marocaine en Europe et fait aujourd'hui partie intégrante du patrimoine culturel marocain[2].
Danse, rythme et instruments
La Reggada est rythmée par plusieurs instruments spéciaux tels que le Adjoune (bendir, en arabe), la ghaïta, Le Gallal, La Tamja (gasba, en arabe) ou le zamar (flute à cornes rifaine, instrument phare de La Reggada). Elle est exécutée par plusieurs danseurs guidés par un meneur qui se tiennent tous ensemble en poussant des cris montrant leur symbiose avec le rythme qui rappelle l'unité qui lie les guerriers face à l'ennemi. On la danse avec des mouvements d'épaules, un fusil (ou un bâton), en frappant des pieds contre le sol au rythme de la musique.
Ce style musical est issu de la danse folklorique du patrimoine folklorique marocain qui a été modernisée en associant des instruments modernes aux instruments traditionnels. Ainsi le piano-synthétiseur est utilisé à la place des flûtes traditionnelles.
↑(en) Jorgen Nielsen, Samim Akgönül, Ahmet Alibašic et Brigitte Maréchal, Yearbook of Muslims in Europe, Volume 1, BRILL, (ISBN978-90-474-2850-3, lire en ligne)
↑blogge, « Reggada oujda », sur dance-chaabi.blogspot.com, (consulté le )