D'une superficie de 678 hectares, le territoire communal se situe dans une zone qui se partage entre la basse vallée de l'Ognon au nord et le faisceau des Avants-Monts au sud, une région au relief contrasté qui dépasse rarement les 300 mètres d'altitude et où s'écoulent les affluents de l'Ognon[4],[5]. La partie nord de la commune est relativement plane, avec des altitudes comprises principalement entre 200 et 230mètres, l'altitude minimale étant de 201 mètres à l'endroit où le ruisseau de Recologne quitte le territoire communal sur la limite avec la commune avec Ruffey-le-Château. Le sud de la commune est plus accidenté, l'altitude la plus élevée (268 mètres) étant mesurée au sud-est sur une petite protubérance au lieu-dit le Bochet. Le village-centre est établi à une altitude comprise entre 205 et 230mètres.
Hydrographie
La commune est traversée d'est en ouest par le ruisseau de Noironte qui change de nom et devient le ruisseau de Recologne en aval du village après avoir reçu les eaux du ruisseau du Breuil (aussi appelé ruisseau de Recologne).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 012 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Recologne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (42,1 %), forêts (20,4 %), terres arables (19,1 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Le village est situé à un carrefour routier, desservi principalement par la route départementale RD 67, ancienne route nationale 67 qui relie Besançon à Langres en passant par Gray[18]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur 3 kilomètres en contournant le village par le sud grâce à une déviation ouverte en 1980. Trois autres routes départementales permettent de rejoindre les communes environnantes: la RD 5, traverse le bourg de Recologne et se prolonge vers l'est pour atteindre les communes de Noironte, Pelousey et Miserey-Salines ; la RD 13 qui, à partir de la déviation, part vers le sud en direction de Saint-Vit et Quingey ; la RD 14 qui part du centre du village vers le nord pour desservir Chevigney-sur-l'Ognon et Émagny. L'échangeur autoroutier le plus proche est situé à huit kilomètres au sud-est par la route, il s'agit de la sortie no 3 Besançon Ouest de l'A36 dite La Comtoise (Beaune-Mulhouse).
Toponymie
De Recolonis en 1139 ; Recoloignes en 1287 ; Recolennes en 1298 ; Recoloynes en 1325 ; Recologne-les-Marnay en 1475 ; Recoulongnes en 1545 ; Renconlongnes-les-Marnay en 1667[A 1]; Recologne en 2024
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le XVIIe siècle est particulièrement sombre pour Recologne. La peste, qui sévit en 1632 puis en 1636, fait de nombreuses victimes. Par ailleurs, le , en pleine guerre de Trente Ans, les troupes françaises menées par Louis II de Bourbon-Condé prennent possession du château, pillent et incendient les maisons des villageois.
Époque contemporaine
Du 6 août au 29 septembre 1854, une épidémie de choléra provoque la mort de douze habitants.
Comme toute commune dont la population est comprise entre 500 et 1 499 habitants, le conseil municipal de Recologne est actuellement composé de quinze membres[21]. Il est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[22]. Le maire actuel de la commune est Daniel Meyer, né en 1956, élu le à la suite du décès en cours de mandat de Roland Moralès qui avait été élu lors des élections municipales de 2020[23].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[24]. Deux sièges sont attribués à Recologne au sein de la communauté de communes du Val Marnaysien. Le maire Daniel Meyer et son adjoint Jean-Pierre Bruckert représentent ainsi la commune au sein du conseil communautaire[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2021, la commune comptait 701 habitants[Note 4], en évolution de +8,51 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune se dote en 2018 d'une nouvelle mairie, située à la place de l'ancienne et du presbytère[35].
Équipements culturels et sportifs
La commune de Recologne possède un terrain de sport, une aire de jeux pour enfants, un terrain de pétanques et une boite à livres.
Enseignement
Une école intercommunale scolarise dans le village les enfants de Burgille, Franey, Placey, Recologne et Ruffey-le-Château[36].
Postes et télécommunications
Pour l'acheminement du courrier postal, la commune abrite un bureau distributeur qui se voit attribuer le code postal 25170.
Santé et services d'urgence
Recologne dispose d'un centre de première intervention (CPI) du service départemental d’incendie et de secours du Doubs[37], et de services de santé parmi lesquels une pharmacie et un cabinet médical. Les hôpitaux les plus proches[38] sont le centre hospitalier régional universitaire Jean-Minjoz et le centre de soin des Tilleroyes, tous deux situés à Besançon.
Édifiée de 1743 à 1756, elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1987[41]. À l'intérieur, une belle collection de décors en stuc réalisées en 1748-1749 par le stucateur Jacques-François Marca[42], trois retables dont celui du maître-autel, la chaire et des bas-reliefs relatant les scènes de la vie du Christ, tous classés. Aussi, un chemin de croix en terre de Recologne réalisé par l'artiste-peintre Louis Chifflet.
Le château de Recologne a été reconstruit vers 1640 pour le seigneur Frédéric de Chavirey sous forme d'un vaste bâtiment rectangulaire long de 40 mètres et flanqué de quatre pavillons d'angle. En 1789, le marquis Jean de Camus fait raser les ponts-levis et fortifications du château. Les façades et toitures du bâtiment principal, le salon au rez-de-chaussée ainsi que la chapelle au premier étage avec leur décor sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1979[43].
Cimetière des Pestiférés
Le cimetière des Pestiférés de Recologne, créé pour inhumer les victimes de la peste de 1632, se situe à l'écart du village dans le bois des Fouchères[44]. Deux stèles commémoratives en pierre y ont été érigées au bout d'une allée bordée de cyprès.
Fontaines
Le village possède trois belles fontaines reconstruites par l'architecte Édouard Vieille au début du XIXe siècle dont la Grande fontaine en 1825, située au centre du village dans la rue du même nom.
Coupé: au 1er de gueules au sautoir d'argent, au 2e d'or à la roue de moulin de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
[Courtieu 1986] Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs : de Naisey à Sainte-Suzanne, t. 5, Besançon, Cêtre, , 601 p. (ISBN2-901040-29-2), p. 2675-2679
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Maire et adjoints sont réélus », L'Est républicain, (c.estrepublicain.fr/politique/2014/04/05/maire-a-adjoints-sont-reelus)« La nouvelle équipe municipale a renouvelé sa confiance à Roland Morales et à ses adjoints, tous élus au premier tour avec 14 voix et un bulletin blanc. Conseiller municipal depuis 1989 puis adjoint, Roland Morales est élu maire pour un 2e mandat ».
↑« Une mairie provisoire », L'Est républicain, édition de Besançon, (lire en ligne)« A la place de l’ancienne mairie et du presbytère, un ensemble moderne, respectant le style des bâtiments précédents, prévoit les salles de mairie au rez-de-chaussée et 3 logements en duplex dans les étages. La mise en service est prévue pour début 2018 ».