Il est réélu aux élections législatives de 1906 contre Jules d'Auriac, ancien préfet de la Vendée, et continue à siéger dans l'Action libérale. A la Chambre, il se spécialise dans les rapports d'élections. Il fait également une intervention notable au cours de la discussion du budget du ministère de la Guerre où il traite de l'élevage du cheval de guerre, des secours aux anciens militaires et de l'affectation des hommes originaires de l'Ouest de la France[1].
Il ne mène pas son mandat à terme car, élu sénateur dans une élection partielle en remplacement du conservateur Paul Le Roux, il doit quitter ses fonctions de député en 1923. Il ensuite réélu sénateur de Vendée à deux reprises en 1927 et en 1935. Au Sénat, Raymond de Fontaines travaille au sein des commissions de l'administration générale, départementale et communale, de l'enseignement, de l'armée, de l'agriculture, des travaux publics, et des mines[1].
↑ abcdefg et h« Raymond de Fontaines », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
↑Jean Garrigues, « Le moment parlementaire de l’Action française : 1919-1924 », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 243–253