Raymond III de Roquefeuil, mort en 1281 ou après, est un seigneur rouergat du XIIIe siècle, membre de la famille de Roquefeuil-Anduze.
Biographie
Origines
La date de naissance de Raymond, parfois Raimond, n'est pas connue en l'état actuel des connaissances. Elle pourrait être placée dans la première moitié du XIIIe siècle. Il est le fils aîné du seigneur Arnaud Ier de Roquefeuil et de Béatrice d'Anduze[1],[2].
Marc Antoine François Gaujal (1858) considère qu'il est le premier comtor de Nant[2]. Il ne semble prendre le titre de seigneur d'Algue, dont le château, situé sur l'actuel commune de Nant, porte également le nom de Roquefeuil, en 1276[2].
Delley de Blancmesnil (1866) précise dans sa notice qu'une lettre de change, conservée dans la collection « Courtois » de la Bibliothèque nationale, a été contractée à Jaffa, en [5]. Raymond de Roquefeuil emprunte au génois, Manuel de Becino, la somme de 70 livres Tournois, sous la garantie d'Alphonse, comte de Poitiers et de Toulouse (1249)[5].
Delley de Blancmesnil (1866) donnait la description suivante : de gueules à la cordelière d'or nouée en rond par le haut, dont les bouts, en tombant, figurent un sautoir et se terminent en forme de houppes[5].
Mort et succession
Raymond teste en [6],[7]. Il institue son fils, Arnaud, comme héritier, puis à Raymond, il lègue une pension, ainsi que des sommes à ses filles, Béatrix, femme de Dragonet de Castelnau, Élisabeth, Miracles, Marquèze, Yrdoine et Guize[7][réf. à confirmer]. Dans le cas de la mort de ses fils, il leur substitue Deodat de Bosagues, fils de sa sœur Helise/Hélix/Elis, qui a épousé Déodat de Boussagues (de Bosagues), puis en cas de décès de Deodat, il lui substitue, Henri II, comte de Rodez[7][réf. à confirmer].
Son épouse, Alazie, teste en 1287.
Famille
Raymond épouse, en 1259 (Barrau)[6] ou 1267 (Philippe)[8], Alazie ou Alasacie de Châteauneuf du Tournel († apr. )[9], fille d'Odilon-Guérin III du Tournel et de Miracle de Montlaure[10],[11],[12],[note 1]
Barrau (1853) ne mentionne que son fils héritier[6] :
↑ abc et dAlphonse Léon de Delley de Blancmesnil, Notice sur quelques anciens titres, suivie de considérations sur les salles des croisades au Musée de Versailles, Paris, Delaroque aîné, (BNF30318675, lire en ligne), p. 533-534.
↑André Philippe, La baronnie du Tournel et ses seigneurs du début du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle. documents publiés, A. Privat, , 404 p. (lire en ligne).
↑Camille Fabre, « Guida de Rodez, baronne de Posquières de Castries et de Montlaur, inspiratrice de la poésie provençale (1212-1266) », Annales du Midi, vol. 24, no 94, , p. 153–184 (DOI10.3406/anami.1912.7847, lire en ligne, consulté le )
↑Pierre Jules de Bourrousse de Laffore, La Maison d'Hébrard, issue des comtes Hébrards, ducs de Frioul, marquis de Trévise, par Jules de Bourrousse de Laffore,... Tome Ier [et II]. Tome 1, (lire en ligne)
↑Gaston de Jourda de Vaux, Le nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy : noms féodaux. t.2, Le Puy, Impr. Peyriller & La Haute-Loire, (lire en ligne), p. 67.
Voir aussi
Bibliographie
Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, N. Ratery, (lire en ligne).