Démobilisé en 1940, il reprend son activité à Nevers (Nièvre). Très rapidement, il participe à la mise en place d'une filière d'évasion de l'Armée Volontaire ; il devient le spécialiste de l'évasion de ce réseau[1], rapidement rattaché au mouvement Vengeance[2],[3].
Arrêté le à Paris, il est interné au camp de Mauthausen jusqu'à la libération de celui-ci le [4]. Avant sa démobilisation, le , au grade de médecin-commandant, il contribue à la reconnaissance de l'A.V. par la commission d'homologation. Il reprend alors son activité de médecin O.R.L. à Nevers. Il est décoré de la médaille de la résistance[5].
Dans une lettre écrite a une ancienne amie Muriel Banfield Perier le , Docteur Chanel a révélé les identités de plusieurs caractères qui se trouvaient dans son livre. Il a écrit[6]:
« Pour de multiples raisons, j’ai cru utile de transformer de nombreux noms de personnes, de rues et de lieux, pour que ne se reconnaissent que les gens concernés et non pas leurs voisins… Je décode dans cette lettre quelques noms pour vous permettre de vous y retrouver : Robert Perrier [votre mari] est désigné sous les noms de Jules et de Mercier. Votre belle-mère [fleuriste à l'époque] que nous appelions gentiment « la môme Buron » est devenue Simone Carre…. La rue Duret est devenue la rue Tournemire, et la ville de Caen est devenue ville de Bayeux. Méresse et quelques autres sont sous leurs noms véritables. Ce livre vous donnera une idée exacte du « boulot » fait par notre réseau S.R.A.V. (Service de Renseignements de l’Armée Volontaire) Non sans casse ! »
↑Lettre écrite part docteur Raymond Chanel le 12 février 1985 (de
Nevers) envoyée a Muriel Banfield (Perrier) à Paris. Trouvée parmi les papiers de M. Banfield dans un livre signée par le docteur, "ce témoignage d'amitié."