Il fit ses études à la faculté de médecine de Strasbourg. Inscrit au P.C.N. de la faculté des Sciences, passa en 1920 le concours d'entrée à l'Ecole du service de santé militaire de Lyon, puis continua l'essentiel de ses études universitaires à Strasbourg[2]. Auteur d'une thèse sur la radioactivité des eaux minérales en 1924, fut ensuite stagiaire au Val de Grâce et à l'Institut Pasteur de Paris. Sa vocation l'orienta vers l'étude de la bactériologie, de l'épidémiologie et de l'hygiène. Des spécialités pour lesquelles il avait obtenu plusieurs diplômes à la Faculté de médecine de Lyon[2].
Carrière
Médecin aide-major de 1re classe au 2e bataillon de chasseurs qui rejoignit avec son unité les troupes du Maroc participant aux dernières opérations de la guerre du Rif[2]. Affecté ensuite en 1931 comme médecin-chef du 30e Régiment de dragons en garnison à Borny. Devint chef du laboratoire central du service des contagieux à l'hôpital militaire Legouest de Metz pendant six ans. Engagé dans la résistance en 1943, il fut arrêté et mis en captivité par la police allemande du 1er octobre au [2].
En 1944, alors médecin lieutenant-colonel, après avoir assuré la chefferie de différents hôpitaux de campagne installés en territoire allemand, il reçoit la direction du laboratoire central de la 1re armée installée à Tubingen. En 1948, fut médecin chef de l'hôpital militaire Legouest à Metz et sous-directeur du service de santé de la VIe région militaire[2]. Puis après avoir été sous-directeur du service de santé des Forces françaises d'Allemagne en 1953, il reçut en 1956 la direction des services de santé des Forces françaises en Allemagne, c'est alors qu'il fit construire à Buhl l'hôpital complémentaire d'armée Francis-Picaud. Nommé médecin général en , fut affecté ensuite à la Direction des services de santé de la VIe région militaire à Metz en 1959. Pour finir, il s'installa à Metz lorsqu'il prit sa retraite[2].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Antoine Sutter, « Le médecin général Bolzinger, de Saint-Agnan », dans La vie dans le Canton de Pange aux Portes de Metz, Metz, Le Lorrain, , 246 p. (lire en ligne), p. 220
Jean-Marie Rouillard, « Éloge funèbre du Médecin Général Raymond Bolzinger », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, Académie nationale de Metz, (lire en ligne).