Ray Richardson est un peintre britannique né à Woolwich en 1964. Il vit et travaille à Londres.
Biographie
Il a passé son enfance près des chantiers navals de Woolwich. Diplômé de la Saint Martin School of Art (1983-1984) et du Goldsmiths College (1984-1987)[1], il a obtenu son premier prix du British Council en 1989 et le prix du BP Portrait en 1990. C’est à cette période qu’il entame une collaboration durable avec trois galeries : Boycott Gallery à Bruxelles, Galerie Alain Blondel à Paris et Beaux Arts Gallery à Londres. Depuis 2016, il collabore avec la Zedes Art Gallery à Bruxelles.
À partir de ses observations, ll dépeint le monde du Sud-Est de Londres, ce qui lui a valu une reconnaissance rapide. En 1993, le Telegraph Magazine lui a commandé une série de peintures et de dessins du champion de boxe poids-lourd Lennox Lewis qui a ensuite été donnée à la National Portrait Gallery[2].
Au fil du temps, il ne décrit plus seulement des scènes quotidiennes de son quartier mais un panorama beaucoup plus large, mêlant critique sociale, humour et préoccupations personnelles. Richardson se sert de l’emblématique Bull Terrier anglais[3] comme métaphore ou alter ego[4] dans ses narrations qui ont pour cadre des paysages urbains ou côtiers, des caravanes ou des terrains de football.
À la fois imprégné de la tradition de l’histoire de l’art (Titien, Goya, Hogarth, Hopper) et de culture contemporaine (Musique soul, photographie), son travail se caractérise par sa proximité avec le cinéma. Intéressé par les films noirs parmi d’autres genres de film, il cherche « à combiner les façons traditionnelles de peindre avec une approche cinématographique de regarder les choses[5]”. Ses sujets et sa transposition des techniques de réalisateur (gros plan, formats horizontaux, utilisation de l’ombre pour créer une atmosphère dramatique) lui ont valu le surnom par Lindsay MacCrae (GQ Magazine) de “Martin Scorsese de la peinture figurative[6]”; et Ian Gaile (The Independent) affirme : “'Il y a une qualité cinématographique dans ses œuvres qui font de Ray Richardson un David Lynch de la peinture"[7].
1998: The Morecambe And Wise Show (avec Mark Hampson), Glasgow Print Studio
1999: OKUK (avec Mark Hampson), Gallery Aoyama & Laforet Museum, Tokyo
2002: England Away (avec Mark Hampson), Gallery Aoyama & Laforet Museum, Tokyo
2012: BP Portrait Award, National Portrait Gallery, Londres; Never Promised Poundland (avec Cathie Pilkington et Mark Hampson), No Format Gallery, Londres
2014: REALITY: Modern and Contemporary British Painting, Sainsbury’s Centre for Visual Arts, Norwich