Il étudie le design à Munich et participe en 1967 à l'université d'été des beaux-arts de Salzbourg, fondée par Oscar Kokoschka, avec pour professeur Emilio Vedova.
Il commence à travailler avec des signes, éléments de base de sa peinture dans des œuvres aux titres politiques et à des séries d’eaux-fortes en lien avec des événements d’actualités. En 1972, la série Viva Olympia est présentée lors d’une exposition collective au Kunstverein de Munich. Il conçoit également une installation dans les rues du village de San Sperate en Sardaigne, à l’invitation du sculpteur Pinuccio Sciola[2].
À partir des années 70, il partage son temps entre Ibiza, Paris et Munich[3].
Il travaille à des peintures, dessins, collages et réalise plusieurs séries d’eaux-fortes et lithographies: Time is money, Images quotidiennes, Je est un autre en référence à Arthur Rimbaud. Sa série de toiles Love-Letters, adressée aux poètes espagnols de l’exil est présentée à Munich à la galerie Tanit en 1979.
Intervention Raum, une installation basée sur des diapositives retravaillées et des sons, est proposée au Kunstverein de Munich la même année, puis à la foire de Bâle et au Musée d’Art Contemporain d’Ibiza. C-Installation, son installation suivante est inaugurée en 1982 au Kunstforum du Lenbachhaus de Munich.
Son travail fait l’objet de plusieurs expositions à la galerie Carla Fuehr à Munich, à la galerie Lang à Vienne, à la galerie Nane Stern à Paris, au Centre Culturel Allemand à Paris et à la galerie Carl Van der Voort à Ibiza.
Les années 90 sont marquées par des interventions dans des lieux imposants: au Bureau Central des Douanes de Munich en 1991, à l’Usine Fromage de Rouen en 1993 autour du concept de Genius Loci[4] et au Musée d’Art Contemporain d’Ibiza en 1993.
En 1996, il introduit dans son œuvre un principe formel nommé Pictogramme, alphabet composé de 25 signes utilisés pour reproduire les écrits de penseurs tels que Walter Benjamin, Cornelius Castoriadis et Guy Debord.