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Le Racing Club lédonien est un club français de football fondé en 1945, basé à Lons-le-Saunier, préfecture du Jura. Il apparait aussi sous le nom de Racing Club Lons-le-Saunier.
On a coutume de dire que Lons-le-Saunier a une vieille tradition rugbystique. Pour preuve, le CS Lons a été créé en 1914 et a tutoyé à de nombreuses reprises le plus haut niveau national. Pourtant, le football existe depuis de nombreuses années dans la cité préfectorale. Il se pratique sous les couleurs du club omnisports de l'Espérance lédonienne. Deux équipes sont formées à partir de 1915, l'une d'adultes, l'autre de juniors.
Le , le football connaît un nouveau départ. L'Association Sportive Lédonienne est fondée. Le président est Louis Nachon, négociant en vins à Conliège tandis que le siège social est le café de la Perle, rue Lafayette à Lons-le-Saunier. Une équipe est rapidement constituée pour un premier match, amical, au Stade Dumas le contre l'USS Bletterans. Dans le froid, les Lédoniens s'inclinent 3 à 2. La société de « Football-Association » prend de l'ampleur et une quarantaine de membres compose le club dès sa première saison d'existence. Les résultats sportifs sont au rendez-vous. De 1935 à 1939, l'équipe gravit trois échelons. En outre, le à Poligny, l'ASL remporte la coupe Brooks. Les partenaires de Léandre Guillermin l'emportent 2 à 1 contre l'AS Italia de Besançon.
Avec la Seconde Guerre mondiale, l'activité sportive est ralentie. Les footballeurs de l'ASL jouent alors sous la bannière du CSL. La ville de Lons-le-Saunier bénéficie alors de l'arrivée de nombreux joueurs de football de qualité qui passent au sud de la ligne de démarcation. Le CSL version football devient une équipe redoutable. L'apothéose arrive lors de la saison 1941-1942. Le , le CSL est champion de Bourgogne-Franche-Comté à la suite de sa victoire 5 à 0 contre le CS Louhans. Cela lui vaut de participer au barrage d'accession au championnat de France entre champions de Ligue. À Vichy, le , les Lédoniens rencontrent ainsi le SC Vichy et s'inclinent 2 à 1, en présence de Jules Rimet, président de la FIFA. À partir de là, les footballeurs du CSL sont intégrés au comité du Lyonnais où ils jouent les premiers rôles en division Honneur.
1945-1954 - Les débuts du RCL
Avec la fin du conflit, rugbymen et footballeurs comptent reprendre leur autonomie. Les passionnés du ballon rond créent le Racing Club Lédonien le . Le premier président est Charles Boillot, puis Paul Neau lui succède à partir de 1946. Le siège social est fixé à l'hôtel du Jura, avenue Aristide Briand, à Lons-le-Saunier.
Dès ses débuts, le RCL est un club omnisports plein de vitalité. On y pratique notamment la boxe et l'athlétisme, ce qui permet au Racing de compter déjà 200 membres actifs en 1946. En football, l'équipe opère en Promotion de Bourgogne-Franche-Comté, puis en Promotion de Franche-Comté à partir de 1947. Le club collectionne la place de dauphin jusqu'en 1949 avant d'accéder à l'Honneur lors de la saison 1949-1950.
L'équipe lédonienne ne fait pas le poids dans l'élite régionale. Elle redescend aussitôt en 1951. La saison suivante, en 1951-1952, le RCL est de nouveau champion de Franche-Comté Promotion. Le RCL compte alors rester sur le long terme en division d'Honneur. Le nouveau président René Poly fait appel à Marcel Perruchoud, ancien joueur professionnel qui devient entraîneur-joueur du Racing. Mais le yo-yo continue en 1953 puisque l'équipe ne parvient toujours pas à se maintenir. Cependant, le RCL réalise un parcours remarquable en coupe de France lors de la saison 1952-1953. Au 5e tour, les Racingmen tiennent la dragée haute au FC Annecy, pensionnaire de CFA, en s'inclinant sur le score de 1 à 0.
1954-1961 - Une période délicate
L'année 1954 est un tournant dans l'histoire du club. Face au manque de structures et de dirigeants, le RCL refuse la montée en Honneur, pourtant acquise à la force des mollets par les joueurs. De nombreux joueurs quittent le navire, et le système D devient de rigueur pour jouer au football. Le club se retrouve même un temps sans président. Finalement, le dévoué Georges Velard devient président en 1955.
L'équipe fanion vivote en Promotion d'Honneur, bénéficiant tout de même de l'appui important de nombreux militaires de passage dans la ville. Le club se maintient en Promotion, sans éclat. Le club évite la relégation de justesse en 1959-1960. Le RCL doit descendre en première division à la suite de sa 11e place (sur 13 équipes), mais le club est repêché à la suite de la rétrogradation du CS Damprichard, pas en règle avec l'arbitrage.
Le et le , les rencontres amicales contre l'équipe de France militaire permettent de remplir les caisses du club. Just Fontaine ou encore Michel Hidalgo sont de la partie à la grande joie des supporters lédoniens peu habitués à un tel spectacle.
Le tournoi de sixte du mois de juin est aussi l'occasion d'une belle fête pour le football lédonien. Déjà organisé avant-guerre sous l'étiquette de l'ASL, le tournoi perdure jusqu'en 1962. Les équipes et le public sont nombreux pour ces rencontres populaires qui clôturent la saison dans la bonne humeur. En 1959, les joueurs professionnels Jacky Faivre (OGC Nice) et Serge Roy (AS Monaco) y participent et remportent le tournoi en compagnie de joueurs lédoniens.
1961-1968 - Un premier âge d'or
Le , le docteur Robert Charton est nommé nouveau président du RCL. Ambitieux et investi, il fourmille de projets pour redorer le blason du RCL. Ainsi, un club de supporters est créé sous la présidence de Roger Joly, et le club se dote d'un entraîneur-joueur. En 1961-1962, Paul Plantier arrive au club et permet la montée en Honneur, dix ans après. Malheureusement, la descente est encore immédiate.
En 1963, le Racing attire alors un nouvel entraîneur qui va marquer son époque, Eugène Proust. Ancien joueur professionnel, il met toutes ses compétences au service du club qu'il structure à tous les niveaux. Une école de football est créée pour les plus jeunes. Le nombre de licenciés augmente sensiblement pour flirter avec les 150 licenciés. Le RCL retrouve la division d'Honneur en 1965. Cette fois-ci, le club de la préfecture ne compte pas y faire de la figuration. Des moyens sont donnés pour constituer une équipe de qualité. En 1965-1966, l'équipe rate de peu la montée en CFA, échouant à la seconde place. Le , Jean Millet effectue son jubilé. Joueur emblématique du club, il joue alors sa vingtième saison en équipe fanion, dont les dix dernières comme capitaine. Respecté de tous, il est devenu avec le temps le symbole du club. Malgré tout, les saisons suivantes, le Racing continue à jouer les premiers rôles dans l'élite régionale. Même si le RCL ne parvient pas à monter en CFA, il devient un club qui compte.
En coupe de France, le RCL effectue deux belles épopées durant cette période. Espérant atteindre les 32es de finale, les Lédoniens échouent à deux reprises à la dernière marche. En 1966-1967, c'est le FC Annecy (déjà bourreau du club en 1952-1953) qui vient à bout du RCL (0-2). En 1967-1968, c'est l'US Faucigny (CFA) qui inflige une lourde défaite (0-4) aux Racingmen.
En 1968, le docteur Charton passe la main après un septennat convaincant. Louis Lebrasseur lui succède. La tâche est ardue car de nombreux dirigeants sont partis. Malgré tout, le club possède des bases solides. Ainsi, l'équipe fanion est toujours en Honneur. Cependant, les entraîneurs successifs Antoine Merino (1968-1969) et Bolek Tempowski (1969-1971) ne permettent pas au RCL de jouer la montée en CFA. Le club rentre dans le rang. Pire, l'équipe fanion redescend en Promotion d'Honneur lors de la saison 1971-1972.
En 1972, le RCL fait donc appel à l'ancien joueur professionnel Jacques Chrétien pour insuffler une nouvelle dynamique. Le nouvel entraîneur est un formateur dans l'âme. Il permet l'éclosion de nombreux joueurs locaux dans l'équipe fanion. L'un d'eux réussit même à tutoyer le monde professionnel. Il s'agit d'Abdallah Liegeon, champion de France avec l'AS Monaco en 1982. Toutefois, le Racing collectionne les places de dauphin en Promotion pendant sept ans et ne retrouve pas l'Honneur. Les partenaires de René Broissiat se consolent en remportant à deux reprises la coupe Doubs-Jura, pour les saisons 1973-1974 et 1974-1975, les deux fois contre l'AS Ornans.
Cette période voit également la construction en 1970 d'un « club-house » dans l'enceinte du stade municipal. Cela devient le nouveau siège social du club et favorise l'ambiance.
Une première équipe féminine est constituée au printemps 1972. Composée d'épouses de joueurs, de filles de dirigeants notamment, les Lédoniennes font une première rencontre contre les vétérans du club le . Encouragées par l'expérience, les filles poursuivent l'aventure en enchaînant les parties amicales, puis en s'engageant en championnat lors de la saison 1974-1975, sans suite immédiate.
1979-1986 - Une période instable
En 1979, Louis Lebrasseur quitte son poste de président après 11 années de bons et loyaux services. Maurice Brenet, ancien joueur des premières années du club, prend la place. Un nouvel entraîneur est engagé en la personne de Jean-François Chevat. Le club a toujours la volonté de retrouver le plus haut niveau régional. Malheureusement, les équipes se succèdent mais n'y arrivent pas. L'équipe B réussit davantage puisqu'elle remporte la coupe du Jura contre le FC Andelot (4-2) en 1980.
En 1981, Jacques Chrétien est rappelé au chevet de l'équipe fanion. Le RCL est toujours sur le podium, mais reste sur le quai de la Promotion d'Honneur. En 1983-1984, l'entraîneur-joueur Gérard Henry ne réussit pas non plus le pari.
En 1984, une nouvelle ère débute alors. Robert Moulin devient le président. Il compte faire de Lons-le-Saunier une ville de football. Mais, dans un premier temps, c'est un échec. En effet, malgré l'arrivée de nombreuses recrues et des moyens importants, le club descend en Promotion de Ligue en 1985. Et la saison suivante ne permet pas la remontée.
Pourtant, le Racing continue à former des jeunes de qualité. Pour preuve, les cadets de Daniel Millet accèdent au championnat national pour la première fois de l'histoire du club lors de la saison 1983-1984. Un passage bref, mais qui en dit long sur les possibilités au sein du Racing Club Lédonien.
Une nouvelle équipe féminine voit le jour. De 1984 à 1986, Jean-Paul Boully s'occupe ardemment de l’équipe seniors filles. Une fois de plus, la mayonnaise ne prend pas sur la durée. Cette période voit aussi la création d'un tournoi international pour la catégorie minimes. Initié en 1981, il prend rapidement de l'ampleur et perdure jusqu'en 2004.
En 1980, la ville de Lons-le-Saunier dote le stade municipal d'un éclairage. Ce dernier est inauguré le lors de la réception de l'AS Champagnole. À partir de là, le RCL reçoit ses adversaires le samedi soir, en nocturne.
1986-1992 - Un second âge d'or
À partir de 1986, le président Robert Moulin tient à faire taire les sceptiques et met tous les moyens de son côté pour tenir son pari. Il élargit l'horizon du recrutement et engage un nouvel entraîneur capable de mener à bien cette rénovation. Diego Garzitto est l'heureux élu. Dès la saison 1986-1987 et grâce à l'arrivée de nombreux nouveaux joueurs, le RCL s'extirpe donc de la Promotion de Ligue.
Lors de la saison suivante, le RCL et son équipe de poids se baladent en Promotion d'Honneur. Le championnat s’est concrétisé par 21 victoires, une défaite et 95 buts marqués pour 16 encaissés.
En 1988-1989, le Racing retrouve donc l'Honneur17 ans plus tard. Cela n'effraie pas les Racingmen qui caracolent de nouveau en tête du championnat. Ils accèdent au niveau national (alors appelé Division 4) pour la première fois de l'histoire du club.
En 1989-1990, la marche n'est toujours pas trop haute pour un RCL inarrêtable. Les jaunes et bleus se classent seconds derrière l'AS Lyon-Duchère et accèdent à l'antichambre du monde professionnel, la Division 3. Il s'agit de la 4e montée d'affilée.
En 1990-1991, le RCL multiplie alors les déplacements fastidieux pour évoluer dans un championnat relevé. Après des débuts difficiles, les poulains de Diego Garzitto parviennent à relever la barre. Devant près de 2 000 spectateurs, au stade municipal, ils obtiennent leur maintien grâce à un ultime match épique (2-1) contre l'équipe réserve du FC Metz. Cependant, un match est finalement perdu sur tapis vert, et le Racing est relégué.
En 1991-1992, Régis Ballery devient le nouveau président du club. Le RCL se classe 3e du championnat et ne remonte pas en Division 3. Avec de tels résultats sportifs, la ville de Lons-le-Saunier se doit d'être à la hauteur. Ainsi, elle met en œuvre des améliorations importantes dans les installations : développement du terrain d'entraînement de la Plaine de Jeux, arrosage automatique des terrains, création d'une cabine de presse, construction d'une nouvelle tribune...
Le club se structure dans tous les domaines. Un groupe de supporters, les « Fanatics », se constitue et des déplacements des supporters lédoniens sont organisés.
1992-2002 - Les années fastes
En 1992, une page se tourne. Le nouvel entraîneur se nomme Philippe Besset. Avec de nouveaux dirigeants, le RCL a donc pour objectif de retrouver l'échelon supérieur. D'importants moyens sont encore mis en œuvre. Cela permet notamment au club de réaliser un parcours exceptionnel en coupe de France. En effet, lors de la saison 1993-1994, le Racing atteint les 32èmes de finale. Contre le CS Avion, les coéquipiers de Fabien Roche doivent s'incliner (1-1, défaite 3-1 aux tirs au but).
Il faut attendre la saison 1994-1995 pour que le club atteigne son but en championnat. Sous la houlette de Pierre Mauron, les Racingmen accèdent au championnat national 2 (nouvelle appellation). Le club peut fêter ses 50 ans d'existence dans l'allégresse. Mais la saison suivante ne reste pas dans les annales du club. Affaibli par des soucis financiers, le Racing doit se séparer de son entraîneur en cours de saison et descend alors logiquement en National 3. Cela n’empêche pas le club lédonien de réussir en coupe de France et de recevoir l’ASJOA Valence (D2) le (défaite 0-3).
À la suite de cela, Jacques Delage devient le nouveau président en 1996. Les entraîneurs successifs Francis Bizot, Luc Loiseau, puis Mariusz Olbinski tentent de conduire le RCL vers le CFA (ex-National 2). Mais, au contraire, le pire arrive lors de la saison 2001-2002. Le RCL est relégué en division d'Honneur pour la première fois depuis 1989.
Au niveau des jeunes, la progression est toutefois de mise. Le RCL devient le club référence au niveau départemental et l'un des trois meilleurs régionaux. Plusieurs de ses équipes évoluent en National où elles font bonne figure. La palme revient aux 17 ans nationaux 1999-2000. Les protégés de Philippe Rigaud viennent à bout de l'AS Saint-Etienne (2-1) en coupe Gambardella.
En outre, un entraînement spécifique de gardiens est mis en place sous la houlette d’Alain Mazzier, puis de David Dormoy, ce qui favorise l’épanouissement des portiers lédoniens.
Le loto fait également la renommée du club. Organisé pour la première fois le au club house, l'événement organisé par le club des supporters prend rapidement de l'ampleur. Juraparc est plein à craquer chaque année pour celui qui devient le plus important loto de Franche-Comté avec plus de 1 200 participants.
2002-2024 - Des hauts et des bas
En 2002, le RCL ne compte pas s'éterniser en Honneur. Pourtant, les quatre saisons suivantes sont celles du yo-yo. Les entraîneurs Michel Bouchey, puis Patrick Ladwig remportent avec brio le titre de champion de Franche-Comté en 2003 et 2005, mais leur équipe redescend de CFA2 aussitôt. L’équipe peut cependant s’enorgueillir d’un beau parcours en coupe de France avec la réception du FC Gueugnon (L2) devant 1 200 spectateurs le .
En 2006, un nouveau président prend alors les rênes du club : Alain Cart. En 2007, il est à l'origine de l'arrivée du technicien Nicolas Debord, au passé professionnel. Ce dernier met toute son énergie pour restructurer le club, et il bénéficie pour cela de l'appui indéfectible de son président. Cependant, les résultats ne sont pas au rendez-vous au niveau sportif puisque le Racing flirte plus souvent avec le ventre mou du championnat qu'avec le podium.
En 2008, le RCL se dote d'un site internet grâce au travail d'Arnaud Darphin. Outil moderne de communication, il connaît d'emblée un succès retentissant car il permet aux licenciés ainsi qu'aux sympathisants de se tenir régulièrement au courant de l'actualité du club.
En 2011, Jacques-Olivier Prost devient président du RCL. Cela correspond à la naissance du groupement Grand Lons Jura Foot. Désormais, les enfants des catégories U12 (moins de 12 ans) à U19 (moins de 19 ans) issus des clubs du RCL, de l'ASPTT Grand Lons Jura, de l'US Perrigny-Conliège, du FC Macornay et du FC Courlaoux jouent sous les mêmes couleurs.
Depuis 2011, le RCL se conjugue aussi de nouveau au féminin. À l'instigation de Gérard Henry, des équipes féminines sont créées en seniors, U19, U16 et U13. C'est l'avenir du football qui se joue.
En 2012-2013, Nicolas Debord atteint un point de non-retour avec la majorité des joueurs de l'équipe fanion. Il est écarté au profit d'Aurélien Aubry, qui parvient à maintenir le club en Honneur. Cependant, les problèmes financiers importants qui s'abattent sur le club compromettent la saison suivante, qui voit le club tomber en Ligue Régionale 2.
À partir de la saison 2014-2015, le RCL évolue au second niveau régional. Un groupe jeune et prometteur laisse entrevoir un renouveau de l'équipe fanion. En effet, le RCL peut compter sur la compétence et l'investissement de ses éducateurs en matière de formation. Le club approche les 400 licenciés, son école de football est labellisée OR (depuis la saison 2010-2011) et 90 % de l'équipe fanion est constituée de joueurs formés au club. C'est ainsi que lors de la saison 2016-2017, le Racing, drivé par son ancien capitaine Radouane Tahraoui, réussit une saison exceptionnelle. Le RCL obtient la première place de son championnat de Ligue régionale 2 et accède en Régional 1.
Le RCL s'acclimate bien à l'élite régionale et lutte pour la montée en National 3. Le club est premier en 2020-2021 mais la saison est stoppée par la crise sanitaire. En 2021-2022 et en 2022-2023, il finit deuxième. Malheureusement, cela coïncide avec une fin de cycle pour de nombreux joueurs qui quittent alors le club. En 2023-2024, l'équipe, composée de très jeunes joueurs, est reléguée en Régional 2.