Le , les RED-Tabara attaquent un poste-frontière à Gatumba entre la république démocratique du Congo (RDC) et le Burundi. L'attaque fait 20 morts selon le gouvernement burundais. Le président burundais Évariste Ndayishimiye accuse le Rwanda de soutenir RED-Tabara sans apporter de preuve de ce soutien. En , le Burundi ferme sa frontière avec le Rwanda arguant du soutien que le Rwanda apporte aux ennemis du Burundi et annonce l'expulsion de citoyens rwandais ainsi que la rupture des relations diplomatiques[6],[7]. En , les RED-Tabara sont considérés comme un groupe capable de mener une guerilla contre le régime burundais avec des attaques épisodiques mais pas d'inquiéter sérieusement le pouvoir à Bujumbura[3].
En , les RED-Tabara attaque la ville de Buringa au Burundi. Le bilan de cette attaque est incertain. Le gouvernement burundais considère que 9 civils sont morts, alors que la rébellion annonce 6 soldats tués dans deux attaques sur des positions militaires. Les miliciens de RED-Tabara seraient arrivés de RDC alors que l'armée burundaise a justement placé 3 bataillons dans la zone pour empêcher ces infiltrations[8].