Le film est présenté au Festival de Cannes 1971 et sort dans les salles la même année. Au Royaume-Uni, il sort sous le nom de Outback[2]. Il est publié en vidéo en France sous le titre d'exploitation Savane en 1983[3]. Le film est porté disparu pendant des années avant que des négatifs soient redécouverts à Pittsburgh en 2002[4],[3]. Il est de nouveau projeté au festival de Cannes en 2009[5]. Le film bénéficie d'une ressortie en France le [6].
Synopsis
Un instituteur, John Grant, dans un petit village de l'outback australien en partance en vacances de Noël pour Sydney fait escale dans une ville minière. Il y découvre un enfer[7].
Les critiques suivantes ont été publiées à l'occasion de la ressortie du film en version restaurée en 2014.
Pour Jérémie Couston de Télérama, Réveil dans la terreur est « à la frontière du documentaire ethnographique et du film d'exploitation crado comme on savait en trousser dans les années 1970, c'est l'histoire d'un cauchemar éveillé. [...] (c'est) une œuvre inclassable, ultraréaliste et onirique, entre Tennessee Williams et Wes Craven). »[8].
Pour Romain Blondeau des Inrockuptibles, Réveil dans la terreur« est un petit film australien à la frontière du documentaire ethnographique et de la fiction la plus hallucinée, sublime vestige underground des années 70 qui a failli disparaître à jamais. [...] (Il) est pourtant l'un des actes fondateurs du cinéma moderne australien, l'initiateur d'une nouvelle génération de cinéastes aventuriers qui compta dans ses rangs Peter Weir ou George Miller. »[9].