Quatuor à cordes d'Ibert

Quatuor à cordes
Genre quatuor à cordes
Nb. de mouvements 4
Musique Jacques Ibert
Effectif 2 violons, 1 alto et 1 violoncelle
Durée approximative 22 min
Dates de composition 1937-1942
Dédicataire Jean-Claude Ibert (fils du compositeur)
Création
Paris, salle Gaveau
Interprètes Quatuor Bouillon

Le Quatuor à cordes est une composition de musique de chambre de Jacques Ibert. Composé entre 1937 et 1942 et dédié à son fils Jean-Claude, il est créé aux Concerts Triton à Paris par le Quatuor Bouillon.

Jacques Ibert commence l'écriture du quatuor à cordes en 1937 à la Villa Médicis, avant de perdre le manuscrit. Il recommence alors l'œuvre à partir de 1940 à Antibes et l'achève en 1942.

Présentation

Le Quatuor à cordes d'Ibert, composé entre 1937 et 1942, est une partition « attrayante, marquée par un mélange typiquement français d'esprit et de sentiment, un contenu dense et un intérêt profond[1] ».

L'œuvre, dédiée à Jean-Claude Ibert, le fils du compositeur, est créée salle Gaveau à Paris le aux concerts du Triton par le Quatuor Gabriel Bouillon et publiée par les éditions Leduc en 1945[2],[3].

Structure et analyse

Le Quatuor à cordes, d'une durée moyenne d'exécution de vingt-deux minutes environ[3], est composé de quatre mouvements[1],[3] :

  1. Allegro risoluto (noire = 120), aux « figurations néoclassiques en ut majeur qui ressemblent à un exercice, un air facile et un développement inventif[1] » ;
  2. Andante assai (noire = 56), mouvement « fleuri et richement harmonisé[1] », l'une « des plus belles inspirations[3] » d'Ibert pour le musicologue François-René Tranchefort[3] ;
  3. Presto (noire pointée = 108), scherzo en pizzicato du début à la fin du mouvement[1],[3] ;
  4. Allegro marcato (blanche = 92), finale rondo de sonate fugué, « beaucoup plus rocailleux que le reste[1] », dans lequel « se déploie un dramatisme puissant, glorieux, sur une formule rythmique continue que détermine la basse avant de passer aux violons[3] ».

Pour Tranchefort, l'ensemble forme une œuvre « aboutie [...] tant par la maîtrise de l'écriture des cordes qu'en son langage à la fois brillant et profond, émouvant à l'occasion », si bien que le musicologue s'étonne « qu'elle soit si rarement jouée[3] ».

Bibliographie

Références

  1. a b c d e et f Cobbett 1999, p. 749.
  2. « Quatuor. Cordes. L 85 », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  3. a b c d e f g et h Tranchefort 1989, p. 474.

Liens externes