Le mot Quasimodo est formé à partir des premiers mots latins (incipit) de l'introït de ce jour, « Quasi modo geniti infantes, alleluia: rationabile sine dolo lac concupiscite, ... » (« Comme des enfants nouveau-nés, alléluia : désirez ardemment le pur lait spirituel, ... »)[1], tirés de la Première épître de Pierre (2,2).
Une étymologie populaire attribue ce nom au fait qu'il désigne la fête la plus rapprochée de Pâques, qui est donc pour ainsi dire (quasi modo) une deuxième Pâques[2].
Le mot est de genre féminin en français[3], mais devrait être de genre masculin selon le linguiste Kristoffer Nyrop[4].
Ce jour est encore appelé dimanche in albis (sous entendu : depositis, « dimanche aux aubes déposées »), car, ce jour-là, les néophytes (adultes baptisés durant la vigile pascale, huit jours plus tôt), entrent à la messe vêtus de leurs habits ordinaires, ayant quitté, la veille (samedi in albis deponendis : « samedi aux aubes à déposer »), le vêtement blanc qu'ils portaient depuis leur baptême[1].
Pâques close
La fête est parfois nommée « Pâques close » puisque c'est ce jour là que s'achève l'octave de Pâques. L'expression octave de Pâques désigne en général la période de huit jours qui va du dimanche de Pâques au dimanche suivant inclus. Elle est parfois employée pour indiquer le dernier jour de cette période[réf. nécessaire].
« Il baptisa son enfant adoptif, et le nomma Quasimodo, soit qu'il voulût marquer par là le jour où il l'avait trouvé, soit qu'il voulût caractériser par ce nom à quel point la pauvre petite créature était incomplète et à peine ébauchée. En effet, Quasimodo, borgne, bossu, cagneux, n'était guère qu'un à peu près. »
On dit aussi « renvoyer à la Quasimodo » pour renvoyer à un terme très éloigné[4],[5],[6].
↑Paul Huot, « Des calendes, du calendrier et des calendes grecques et, incidemment, de la dénomination de quelques fêtes catholiques », Revue d'Alsace, 2e série, vol. 5, , p. 372–373 [lire en ligne].
↑Claude Duneton et Sylvie Claval, Le bouquet des expressions imagées : Encyclopédie thématique des locutions figurées de la langue française, Seuil, , 1375 p. (ISBN2-02-009958-6), p. 598.