Dès l'âge de neuf ans, Qian Songyan commence à apprendre les techniques traditionnelles de la peinture chinoise. Il devient maître-assistant à l'Académie de peinture chinoise de la province du Jiangsu; membre de l'Union littéraire de Wuxi.
Il acquiert très vite une habileté certaine, particulièrement dans la représentation de scènes de la vie quotidienne.
Après la révolution, il traduit avec talent, et tout en restant dans un registre traditionnel, les nouvelles conditions de vie de sa région natale, bien connue pour la beauté de ses paysages, mais devenue aussi un important site industriel. C'est ainsi que, dans une de ses Vue du Lac Furong, Qian mêle avec bonheur ces deux aspects, l'activité des bateaux chargés de fret sur une belle étendue d'eau, tandis que la fumée des cheminées d'usines s'estompe à l'arrière-plan pour devenir une brume qui masque les montagnes[1].
Bibliographie
Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 11, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN2700030214), p. 326.
Yoshiho Yonezawa, Michiaki Kawakita, in: Arts of China: Painting in Chinese Museum, New Collections, Tokyo, 1970