Pépito est un gentil petit corsaire à la frimousse rondouillarde coiffé d'un grand chapeau orné d'une tête de mort. Il est en lutte contre le méchant gouverneur Hernandez de la Banane (surnommé tantôt « Sa Ventripotence » tantôt « Sa Corpulence », ou encore « La Mortadelle à Pattes » en raison de son tour de taille) qui, assisté du diabolique inventeur Scartoff, fait régner l'injustice sur l'île de Las Ananas. À bord de son navire « la Cacahouète », il est aidé dans cette tâche par son second Crochette, les flibustiers Ventempoupe et La Merluche et un perroquet très bavard, Bec-de-Fer, auquel se joint, au gré des aventures, un singe nommé tantôt Perruche (histoire L'île aux singes) tantôt Pancrace (histoire La marmite volante).
En France
Revue
Publié par Sagédition dans sa propre revue à partir de , Pépito est l'un des plus grands succès de la bande dessinée en petit format.
Pépito 1re série : 249 numéros de à
Pépito 2e série : 28 numéros de à
Pépito 3e série : 12 numéros de à
Pépito Magazine : 34 numéros de à
Albums
En album, la vie de Pépito se découpe en plusieurs grandes périodes. Sagédition a d'abord publié plusieurs albums :
Le Trésor de Pépito, Sagédition, 1973.
Coups de tête et..coups de canons, Sagédition, 1974.
Le Trésor des Biftèques / Le Poulpe à vapeur, Sagédition, 1978.
L'Île aux singes - Les pygmées rouges, Sagédition, 1979.
Le Meilleur de Pépito, Sagédition, 1983.
À partir de 1982, plusieurs autres éditeurs ont tenté de publier des aventures du petit corsaire. Réalisées de manière chaotique, ces diverses éditions n'ont jamais connu de suite :
En 2012 les éditions Cornélius publient le premier tome d'une anthologie en trois volumes annoncée depuis plusieurs années[1], lançant ainsi la première réédition d'ampleur du héros fétiche de Bottaro.
Le groupe Danone, ayant acheté le personnage de Pépito à Sagédition (ancien éditeur du personnage) pour en faire la mascotte de ses biscuits du même nom, a un temps interdit à l'auteur de poursuivre les aventures de son personnage fétiche. Malgré un procès perdu en première instance par Danone, le groupe agro-alimentaire a conclu avec Bottaro un accord interdisant à ce dernier toute exploitation dérivée du personnage, empêchant notamment la production d'un film préparé par Canal+. Ce procès a beaucoup affecté Luciano Bottaro dans les dernières années de sa vie[2].
Christophe Quillien, « Faux méchants et vrais fâcheux : Hernandez de la Banane », dans Méchants : crapules et autres vilains de la bande dessinée, Huginn & Muninn, (ISBN2364801257), p. 26.