Ses espèces résident dans l'écozonenéotropicale (Amérique centrale et Amérique du Sud), dans la forêt humide.
Les imagos sont relativement larges et voyants pour des Hesperiidae. Beaucoup ont une touffe d'écailles rouges à l'extrémité de l'abdomen[1].
Systématique et taxinomie
La tribu des Pyrrhopygini a été décrite par le naturaliste français Paul Mabille en 1877.
Par la suite, ce taxon a longtemps été traité comme une sous-famille, sous le nom de Pyrrhopyginae.
À la fin des années 2000, une révision de la classification interne de la famille des Hesperiidae, fondée sur des caractères morphologiques et moléculaires, lui a redonné le rang de tribu au sein de la sous-famille des Pyrginae[2],[3].
Les Pyrrhopygini sont divisés en quatre sous-tribus[3] :
Pyrrhopygina Mabille, 1877
Oxynetrina Mielke, 2001
Passovina Mielke, 2001
Zoniina Mielke, 2001
L'ancien rang de sous-famille (Pyrrhopyginae) est encore utilisé par certains auteurs, et les quatre sous-tribus ci-dessus ont alors le rang de tribus (Pyrrhopygini, Oxynetrini, Passovini, Zoniini).
Liste des genres
Les Pyrrhopygini comportent environ 150 espèces, réparties dans les 35 genres suivants[3] :
↑(en) « Pyrrhopygini », sur Tree of Life web project (consulté le )
↑(en) A. D. Warren, J. R. Ogawa et A. V. Z. Brower, « Phylogenetic relationships of subfamilies and circumscription of tribes in the family Hesperiidae (Lepidoptera: Hesperioidea) », Cladistics, vol. 24, , p. 642–676 (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en) A. D. Warren, J. R. Ogawa et A. V. Z. Brower, « Revised classification of the family Hesperiidae (Lepidoptera: Hesperioidea) based on combined molecular and morphological data », Systematic Entomology, vol. 34, , p. 467–523 (lire en ligne, consulté le )