équation[5] :
Capacité thermique du liquide en J·kmol-1·K-1 et température en kelvins, de 213,15 à 460,75 K.
Valeurs calculées :
190,816 J·mol-1·K-1 à 25 °C.
T (K)
T (°C)
Cp
Cp
213,15
−60
152 970
2 010
229
−44,15
160 031
2 103
237
−36,15
163 592
2 150
246
−27,15
167 599
2 202
254
−19,15
171 161
2 249
262
−11,15
174 722
2 296
270
−3,15
178 284
2 343
279
5,85
182 291
2 396
287
13,85
185 852
2 442
295
21,85
189 414
2 489
303
29,85
192 976
2 536
312
38,85
196 982
2 589
320
46,85
200 544
2 635
328
54,85
204 106
2 682
336
62,85
207 667
2 729
T (K)
T (°C)
Cp
Cp
345
71,85
211 674
2 782
353
79,85
215 236
2 829
361
87,85
218 797
2 875
369
95,85
222 359
2 922
378
104,85
226 366
2 975
386
112,85
229 927
3 022
394
120,85
233 489
3 068
402
128,85
237 050
3 115
411
137,85
241 057
3 168
419
145,85
244 619
3 215
427
153,85
248 180
3 261
435
161,85
251 742
3 308
444
170,85
255 749
3 361
452
178,85
259 310
3 408
460,75
187,6
263 210
3 459
équation[6] :
Capacité thermique du gaz en J·mol-1·K-1 et température en kelvins, de 298 à 1 000 K.
Valeurs calculées :
101,796 J·mol-1·K-1 à 25 °C.
Ce produit n'est pas contrôlé selon les critères de classification du SIMDUT.
Divulgation à 1,0 % selon la liste de divulgation des ingrédients Commentaires : La dénomination chimique et la concentration de cet ingrédient doivent être divulgués sur la fiche signalétique s'il est présent à une concentration égale ou supérieure à 1,0 % dans un produit contrôlé.
Le propylène glycol (PG) ou propane-1,2-diol, appelé aussi 1,2-dihydroxypropane ou méthyl glycol, est un diol de formule chimique CH3–CHOH–CH2OH ayant de nombreux usages industriels ou agropharmaceutiques, à faible dose comme additif alimentaire (E1520) et depuis peu dans les cigarettes électroniques (liquide à vapoter).
Le propylène-glycol est obtenu à partir de la réaction de l'oxyde de propylène avec l'eau pour former du monopropylène glycol (MPG), les réactions ultérieures produisant des di-(DPG), tri-(TPG) et autres propylène-glycols.
Le propylène glycol est utilisé principalement dans la fabrication de résines de polyesters insaturés[10]
C'est une molécule abondamment utilisée, notamment dans les domaines suivants :
L'industrie alimentaire l'utilise à faibles doses comme émulsifiant (E1520), dans les plats préparés (sauces et assaisonnements) et/ou comme solvant de certains arômes dans certains arômes liquides.
L'industrie pharmaceutique et les médecins l'utilisent également : il compte par exemple pour 40 % de la composition d'un médicament à base de phénytoïne (Dilantin).
L'Industrie cosmétique en fait un humectant anti-moisissure dans certains cosmétiques, tout comme l'industrie du tabac. Il remplace souvent la glycérine comme excipient, et parfois abusivement présenté comme hydratant (tout comme la glycérine, qui ne peut que freiner une éventuelle déshydratation par la peau).
L'industrie textile le mobilise pour la fabrication de certaines fibres (polyester).
L'industrie du spectacle (discothèque, théâtre, cinéma, plateaux de TV) l'utilise pour alimenter les machines à fumées : son évaporation permet de produire un aérosol réputé non toxique[11] et permettant des effets spéciaux (fausses vapeurs, brumes artificielles, matérialisation des rayons laser ou lumineux...), a priori sans danger pour les acteurs ou les spectateurs.
Il permet de produire des solutions de nanoparticules sans qu'elles ne s'agglomèrent[14] (avec un risque toxicologique et écotoxicologique alors renforcé par une bioassimilabilité plus importante de ces nanoparticules).
Toxicologie
Voie orale
Le propylène-glycol est principalement absorbé par voie digestive. Il est oxydé dans le foie en acide lactique, puis en acide pyruvique, qui est utilisé par le corps humain comme source d'énergie. Chez l'être humain il est éliminé du sang avec une demi-vie de deux heures et de l'organisme avec une demi-vie de quatre heures [8].
Des volontaires ont été exposés à environ 309 mg/m³ pendant une minute. Une légère obstruction significative des voies respiratoires (diminution 2 % VEMS/CVF) a été observée[10].
À la suite de l'ingestion de très fortes doses de propylène glycol chez l'homme et l'animal, des effets hématologique, hyperosmotique, cardiovasculaire et des effets sur le système nerveux central ont été rapportés. Une forte concentration sanguine de propylène glycol peut amener de l'acidose métabolique et des changements hyperosmotiques dans le sang[10].
Les cas d'intoxication au propylène glycol sont plus généralement liés à une administration intraveineuse ou à l'ingestion accidentelle de grandes quantités par des enfants[15],[16].
L'inhalation de 321 ppm de propylène glycol pendant 90 jours chez le rat cause un épaississement de l'épithélium respiratoire et un grossissement des cellules caliciformes. Une diminution du compte des globules blancs a également été observée chez le rat femelle tandis que l'exposition à 707 ppm cause une diminution de la concentration moyenne d'hémoglobine et du compte des globules blancs. Aucun changement dose-réponse des globules rouges n'a été observé chez le rat mâle[10].
Voie cutanée
Le contact prolongé avec la peau n'est pas ou peu irritant[17]. On constate une irritation modérée en cas de contact cutané occlusif ou de projection de produit non-dilué [8].
Il existe toutefois des cas d'allergie[18] ou d’eczéma de contact (par exemple lors de l'utilisation de crèmes dermiques utilisées pour traiter l'herpès labial[19]).
Il est fortement irritant pour les yeux.
De manière générale, il est recommandé d'éviter le contact du produit avec la peau ou les yeux.
Voie respiratoire
Lors d'une étude par inhalation d'aérosol contenant 10 % de propylène glycol (dans l'eau déionisée) chez l'homme (diamètre moyen en masse de l'aérosol : 4,8 à 5,4 µm, pendant 1 h), il y a eu moins de 5 % du brouillard qui est pénétré dans l'organisme[10].
Des effets hématologique, hyperosmotique, cardiovasculaire et des effets sur le système nerveux central ont été rapportés. Une forte concentration sanguine de propylène glycol peut amener de l'acidose métabolique et des changements hyperosmotiques dans le sang[10].
Effets génotoxiques
Tous les tests réalisés in vitro et in vivo se sont révélés négatifs[8],[20].
Effets cancérigènes
Les données disponibles ne montrent pas d'effet cancérogène chez le rat et la souris[8],[20].
Effets sur le système reproducteur
Le propylène-glycol n’agit ni sur la fertilité ni sur le développement des animaux[8].
Toxicité indirecte
Comme tout solvant, le propylène glycol peut présenter une toxicité indirecte, étant capable de solubiliser un grand nombre de produits potentiellement toxiques issus de la chimie organique[21]. En tant que surfactant ou solvant, sa capacité à augmenter la toxicité de certains pesticides tels que le diuron, l'atrazine et l'aminotriazole est discutée[22].
Intoxication
Elle peut être due à une ingestion accidentelle, mais aussi par l'injection, à fortes doses, de certains médicaments, dont le propylène glycol constitue le diluant[23].
↑(en) Carl L. Yaws, Handbook of Thermodynamic Diagrams : Organic Compounds C8 to C28, vol. 1, Huston, Texas, Gulf Pub. Co., , 396 p. (ISBN978-0-88415-857-8, LCCN96036328).
↑« Propylène glycol » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009.
↑Holfield, R. (1995). Glycol coolants improve heat transfer and corrosion control. Pipeline & gas journal, 222(3), 28-30 (résumé).
↑Bonet, F., Delmas, V., Grugeon, S., Herrera Urbina, R., Silvert, P. Y., & Tekaia-Elhsissen, K. (1999) Synthesis of monodisperse Au, Pt, Pd, Ru and Ir nanoparticles in ethylene glycol. NanoStructured Materials, 11(8), 1277-1284.
↑National Library of Medicine;.Propylene glycol is used in antifreezes Human Toxicity Excerpts: CAS Registry Number: 57-55-6 (1,2-Propylene Glycol). Selected toxicity information from HSDB. 2005.
↑Agency for Toxic Substances and Disease Registry (2008). Addendum to the Toxicological Profile for Propylene Glycol. p. 7.
↑Fisher, A. A. (1990). Use of glycerin in topical minoxidil solutions for patients allergic to propylene glycol. Cutis, 45(2), 81-82.
↑Claverie, F., Giordano-Labadie, F., & Bazex, J. (1997). Eczéma de contact au propylène glycol: Concentration et véhicule adaptés pour les tests épicutanés. In Annales de dermatologie et de vénéréologie (Vol. 124, No. 4, p. 315-317). Masson.
↑ a et b(en) U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES Public Health Service Agency for Toxic Substances and Disease Registry, « ATSDR - Toxicological Profile: Propylene Glycol » [PDF], sur atsdr.cdc.gov, (consulté le ).
↑Neipp, L. (1957). Action du propylène-glycol et d’autres substances à fonction alcool sur l’activité antibactérienne. Pathobiology, 20(2), 150-160. (extrait ).
↑Brinquin, L., Rousseau, J. M., Corbe, H., DIRAISON, Y., & BONSIGNOUR, J. (1993). Intoxication aiguë volontaire par herbicide à base de diuron, d'atrazine et d'aminotriazole: toxicité du solvant, le propylène-glycol?. Journal européen des urgences, 6(1), 20-22 (résumé).
(en) Vasilevskaya, V. V., Khokhlov, A. R., Matsuzawa, Y., & Yoshikawa, K. (1995). Collapse of single DNA molecule in poly (ethylene glycol) solutions. The Journal of chemical physics, 102(16), 6595.
(en) Sawhney, A. S., Pathak, C. P., & Hubbell, J. A. (1993). Bioerodible hydrogels based on photopolymerized poly (ethylene glycol)-co-poly (. alpha.-hydroxy acid) diacrylate macromers. Macromolecules, 26(4), 581-587.