Certaines parties des ailes reçurent un nouveau revêtement et quelques éléments structurels furent reconstruits, tandis que le câblage de l'avion fut intégralement remplacé. Grâce aux avancées technologiques en matière de miniaturisation, il fut possible d'intégrer ces systèmes électroniques supplémentaires entièrement dans le fuselage, sans nécessiter l'installation d'une bosse dorsale comme en avaient certaines versions du Skyhawk original. Les Skyhawks modifiés selon les directives Kahu pouvaient être reconnus grâce à une antenneILS en forme de lame installée sur le bord d'attaque de leur dérive. L'avion reçut également des mises à jour d'armement, incluant la capacité à tirer les missiles AIM-9L Sidewinder et AGM-65 Maverick, ainsi que la bombe guidée laserGBU-16 Paveway II(en).
Le coût du projet fut de 140 millions de dollars néo-zélandais (346 millions, valeur 2018) et procura aux Skyhawks de la RNZAF les « yeux et les oreilles » électroniques d'avions modernes, tels que les F-16[1] et F/A-18 pour seulement un sixième de leur prix[1]. Ils furent retirés du service en 2001 et furent placés en stockage, en attente d'être vendus.
En 2012, la société Draken International signa un accord avec le gouvernement néo-zélandais pour l'achat de huit A-4K ainsi que d'autres équipements et des accessoires divers[2]. Les avions restants furent donnés à des musées en Nouvelle-Zélande et en Australie.