La prison de Fuchū(府中刑務所?) est un établissement pénitentiaire situé au Japon dans la banlieue de Tokyo[1].
La prison est un bâtiment en forme de croix de style américain, avec des cellules individuelles au centre[2]. Elle possède une pièce de détente et une chapelle shinto avec un sanctuaire doré[3].
Seize détenus libérés en furent portés sur les épaules par une foule en liesse de 300 communistes japonais et coréens au moment de leur sortie. Criant « Banzaï pour la libération de combattants du front du peuple », la foule arborait des drapeaux rouges et des drapeaux indépendantistes coréens, puis a écouté religieusement Kyūichi Tokuda appeler au renversement du système impérial[5].
De nos jours, la prison de Fuchū est la plus grande prison du Japon et sert à détenir des prisonniers à la fois japonais et étrangers. Les prisonniers hommes au Japon sont généralement détenus à la prison de Fuchū[6].
La prison dans la culture
La prison de Fuchū apparaît dans le livre Dix-huit ans de prison(en) (Gokuchu juhachi-nen)[2]. Par décision des Alliés de procéder à la libération de tous les prisonniers politiques, 16 personnes furent relâchées. Deux d'entre eux étaient des personnalités communistes, deux autres appartenaient à une secte religieuse qui ne croyait pas en la divinité de l'empereur, et parmi les autres se trouvaient plusieurs chefs du mouvement d'indépendance coréen[7].
↑ ab et cTakemae, Eiji, Allied Occupation of Japan, A&C Black,
↑ ab et cInstitute of Pacific Relations. Hearings before the Subcommittee to Investigate the Administration of the Internal Security Act and Other Internal Security Laws of the Committee on the Judiciary, United States Senate Eighty_Second Congress First Session On The Institute Of Pacific Relations Part 3 September 14, 18, 19, 20, 25, 1951, Washington, U.S. Govt. Print. Off., , 747–753 p. (lire en ligne)