Le nom de l'établissement dérive du sicilienu ciarduni, lui-même issu du mot françaischardon, cette plante comestible étant autrefois cultivée sur le terrain où s'élèvera plus tard le bâtiment[1].
L'établissement est conçu au début du XIXe siècle par l'architecte Nicolò Puglia et rénové sous sa forme actuellement par l'architecte originaire de PalermeEmmanuele Palazzotto(it).
L'établissement entre en activité en , avec le transfert des prisonniers de l'ancienne prison de la Vicaria, transformé par la suite Palazzo delle Reali Finanze également par l'architecte Emmanuele Palazzotto(it).
Le , l'établissement change de statut, passant de casa circondariale (établissement pour détenus en attente de jugement[2]) à casa di reclusione (établissement pour détenus condamnés[2])[réf. nécessaire].
Certains hommes politiques y ont séjourné, soit pour leurs activités politiques, comme Pio La Torre en 1950, ou inculpés de corruption ou proximité mafieuses parmi lesquels l'ancien maire de Palerme Manlio Orobello et le président de la province Francesco Musotto.
Parmi les autres détenus, on compte également le militant néofasciste Pierluigi Concutelli.
Événements notables
En septembre 1866, les révoltés du Sette e mezzo s'attaquent à la prison qui abrite 2300 détenus pour une capacité de 1500[4].
Entre février 1986 et décembre 1987, le Maxi-procès de Palerme se déroule dans une salle hyper-sécurisée construite spécialement pour l'occasion à proximité de la prison.
La prison dans l'art et la culture
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