Elle est utilisée principalement contre les épilepsies partielles et généralisées. Elle agit au niveau du canal chlore GABAA, en augmentant l'efficacité du GABA. Il en résulte une entrée accrue d'ions chlorure, entraînant une hyperpolarisation post-synaptique et donc une augmentation du seuil d'excitabilité neuronale.
La primidone est commercialisée au Royaume-Uni pour les crises d'épilepsie généralisées tonico-cloniques ainsi que pour les crises d'épilepsie partielles complexes[3]. En France, elle est utilisée en monothérapie (utilisée seule) ou en tant qu'adjuvant (associée à un autre médicament) chez l'adulte et l'enfant dans le traitement des crises d'épilepsie généralisées cloniques, toniques et tonico-cloniques, ainsi que dans les crises d'épilepsie partielles avec ou sans généralisation secondaire[4]. La posologie chez l'adulte est généralement de 125 mg le soir en prise unique, puis, tous les trois jours, la dose journalière est augmentée par paliers de 125 mg jusqu'à atteindre 500 mg. Ensuite, elle est augmentée de 250 mg par jour tous les trois jours jusqu'au contrôle des crises ou jusqu'à la dose maximale supportée, qui peut atteindre 1,5 g par jour[5]. Bien que la primidone ait été étudiée en tant qu'adjuvant pour le traitement de psychoses résistantes au traitement[6] et souvent utilisée, aux États-Unis en tout cas, dans le traitement des tremblements essentiels[7], elle ne possède une AMM en France que pour les types d'épilepsie susmentionnés.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Primidone » (voir la liste des auteurs).
↑(en-US) Russell K. Monroe, « ANTICONVULSANTS IN THE TREATMENT OF AGGRESSION », The Journal of Nervous and Mental Disease, vol. 160, no 2, , p. 119 (ISSN0022-3018, lire en ligne, consulté le )
↑(en) T. A. Zesiewicz, R. Elble, E. D. Louis et R. A. Hauser, « Practice Parameter: Therapies for essential tremor [RETIRED]: Report of the Quality Standards Subcommittee of the American Academy of Neurology », Neurology, vol. 64, no 12, , p. 2008–2020 (ISSN0028-3878 et 1526-632X, DOI10.1212/01.WNL.0000163769.28552.CD, lire en ligne, consulté le )