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Il est fondé par Agnès, épouse d’Abélard de Châteaumeillant ; approuvé en 1106 par le pape Pascal II, il est doté par Hubert de Barselle et sa mère Saturnine »[1].
Recrutement
Son recrutement fut préférentiellement aristocratique. En témoigne la présence de moniales, issues des grandes familles du Bas-Berry. Treize religieuses y résidaient encore lorsqu’il fut supprimé en 1792[1].
Aumônier et moniale
L’histoire a retenu le nom d’un de ses aumôniers : René des Sommes[1]. Au delà des siècles . l'identité d'un aumônier
Une rente viagère d’un demi muid de blé, à savoir 4 setiers de froment et 2 de seigle donnée par Jeoffroy de Villentrois, seigneur de Veuil à sa fille Mabille nous a également conservé le nom d’une religieuse[2],[3].
Les bâtiments du prieuré
C'est au début du XIIe siècle, que fut fondé le prieuré de Jarzay, aujourd’hui préférentiellement connu sous le nom de château de Jarzay tel qu'il est mentionné dans une bulle de 1119. De l’édifice cultuel initial, il ne subsiste que le chœur roman (XIIe siècle) de la chapelle abritant un autel qui n’est d’ailleurs pas celui initialement installé en ce lieu. Il y subsiste trois retables de style Médicis, avec colonnes de marbre[4].
Le tabernacle de l’autel initial (XVIéme) de la chapelle du prieuré de Jarzay peut être admiré aujourd’hui dans l’église du village voisin de Moulins sur Céphons. Au XVIIIe siècle, le logis prieural abritant en particulier la salle capitulaire est reconstruit et décoré d'élégantes lucarnes. Le prieuré, vendu comme bien national pendant la Révolution, n’a jamais retrouvé sa vocation religieuse initiale. Les bâtiments d'habitation encadrant le logis abbatial du XVIIIe siècle en en délimitaient la cour, ont disparu, pour laisser place à des murs[5].
Vue de l'ancien prieuré Notre-Dame de Jarzay, façade du logis et chevet de la chapelle[6].
Quelques biens appartenant au prieuré
Le prieuré fontevriste de Jarzay était propriétaire de quatre moulins dans le bassin de la Céphons dont deux furent en activité jusqu'au XXe siècle (moulins de Jarzay et de la Fosse), mais les deux autres (Moulin Neuf et Bellague) s'arrêtèrent bien avant. Les fontevristes disposaient en outre du moulin Rocheriou sur le Fourion près de Bouges, en pleine propriété depuis 1289, du moulin de Nays sur le Nahon (commune de Pellevoisin), reçu en don au début du XIIe siècle, et d’un autre à la chapelle Sainte-Catherine à Blavetin (paroisse de Nohan, en Touraine), soit en tout sept moulins[2].
La moitié de ces moulins servait à faire de la farine. Mais il y avait aussi des moulins à tan, dont une propriété du prieuré de Jarzay, pour pulvériser l'écorce de chêne utilisée par les tanneries[2].
Donation faite en 1221 par M. Meghart, chevalier, d’un sétier de froment
Archivistique
Il convient de signaler un inventaire des titres du prieuré, du XVIIe siècle (H 840) et des livres de recettes et de dépenses du XVIIIe siècle (H 856-858)[7].
Rapport fait à la commission du Musée sur une découverte, à Levroux, de vieux titres se rapportant au prieuré de Jarzay, commune de Moulins », dans Musée de Châteauroux, 1895-1899, p. 107-110[8].
Bibliographie
Guy Devailly, Le Berry du Xe siècle au milieu du XIIIe : Étude politique, religieuse, sociale, et économique, Walter de Gruyter, , 636 p. (lire en ligne).