Les prairies inondables exploitées en fauches tardives du fait de l'humidité et des risques de crues, puis en pâturage collectif d'été, sans application de fertilisants. La prairie étant naturellement fertilisée grâce aux apports réguliers des crues.
Flore
L'absence de fertilisation et la pratique de la fauche tardive permet le maintien de populations d'espèces remarquables : gratiole officinale, fritillaire pintade.
Le site est essentiel pour le courlis cendré, il est le lieu de nidification pour 20 % des effectifs de cette espèce en France.
Il faut ajouter la présence de nombreuses espèces d'odonates (libellules) dont le gomphe à pattes jaunes (Gomphus flavipes Charpentier 1825), espèce protégée au niveau national et observée sur la Saône de l'Ain depuis 2009[4],[5].