Ses fonds sont profonds, atteignant jusqu'à - 28 mètres sans dragage. Le port dispose de terminaux spécialisés qui permettent la circulation d'une variété importante de marchandises. En plus d'être le principal port de la côte atlantique du Portugal en raison de ses caractéristiques géophysiques, c'est le principal port d'entrée des ressources énergétiques du Portugal : conteneurs, gaz naturel, charbon, pétrole et ses dérivés.
Sa construction a commencé en 1973 ; il est mis en exploitation en 1978. Le port fonctionne à plein temps, et fournit des services tels que le contrôle du trafic maritime, le pilotage, le remorquage, l'amarrage ainsi que le contrôle de l'accès, la surveillance, les eaux potables, la lutte contre la pollution et les réparations à bord ou à terre.
Localisation
Le port de Sines est situé à 37°57' de latitudeNord et 08°52' de longitude Ouest, à 58 milles marins ou 107 km au Sud de Lisbonne, au croisement des routes marines internationales majeures.
Sines a traversé quelques difficultés pendant les premières décennies du projet, avec notamment des problèmes de construction et des revenus trop faibles des industries pétrochimiques, pourtant très attendus. Mais aujourd'hui[Quand ?], le port de Sines reçoit plus de la moitié du trafic portuaire portugais, en particulier des conteneurs.
Terminaux
Le Terminal XXI est un terminal à conteneurs opérationnel depuis 2004 et est exploité en vertu d'une concession de service public par PSA International.
Concernant l'arrière-pays, il y a des connexions directes du Terminal XXI vers les réseaux routiers et ferroviaires nationaux. D'autre part, pour répondre à la demande croissante, un projet d'évolution et d'expansion de l'accessibilité avec les interfaces routières et ferroviaires a été mis en œuvre. Il a pour objectif d'améliorer l'intermodalité pour les connexions nationales et à l'intérieur de l'Espagne, en particulier la région de Madrid.
À Lisbonne, fin 2018, le président Xi Jinping signait un accord sur la « Nouvelle route de la soie » avec son homologue portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Le géant chinoisCosco, partait favori pour investir à Sines. Après avoir lancé, en 2019, un appel d'offres de 642 millions d’euros pour la construction d'un second terminal à conteneurs dans ce port, en , les autorités locales annoncent avoir repoussé la décision d’attribution de ce marché[1].