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Le pont de Fragnée, surnommé pont des anges[1], est un pont de la ville de Liège traversant la Meuse au niveau de son confluent avec l'Ourthe, et au départ de la Dérivation. La partie enjambant l'Ourthe est dénommée pont de Fétinne.
Le pont de Fragnée échappa au premier conflit mondial, mais il fut victime de la seconde invasion allemande. Après la guerre, on le reconstruisit en respectant les plans d'origine. Les travaux de reconstruction se terminèrent le . On a profité de la reconstruction pour élargir le tablier du pont, portant sa largeur de 16 mètres à 17,20 mètres.
D'importants travaux de rénovation sont entrepris à partir d'. La réfection de la voirie et l'enlèvement des rails de tramway sont effectués et les 37 000 éléments du pont sont enlevés un à un et rénovés[2]. Depuis la fin des travaux de rénovations au début des années 2000, le pont de Fragnée a retrouvé, après ces travaux et l'aménagement des abords, son aspect du début de siècle.
Point de passage privilégié sur la Meuse, le pont de Fragnée connaît un trafic moyen journalier d'environ 30 000 véhicules. Le trafic de transit entre le nord et le sud de la ville emprunte désormais depuis l'autoroute via le pont de Liège.
1940 : le pont est détruit sur ordre du ministère de la Défense nationale ; les quatre bronzes du tablier du pont coulent dans la Meuse mais seront repêchés et mis à l’abri plus tard[3].
1946 : début de la reconstruction à l'aspect identique. Le tablier est élargi à 17,2 mètres.
: le pont de Fragnée, le pont de Fétinne et le square Gramme sont classés comme monuments du Patrimoine wallon à la suite de la restauration des voiries et des décorations du pont.
1999 : le pont est mis en lumière par le plasticien français Yann Kersalé.
L'architecte liégeois Paul Demany (1859-1912) fut chargé de la décoration des becs de piles, des pylônes et de leurs socles, des balcons et des murs en retour.
Il dirigea également la réalisation des ouvrages en bronze coulé, éléments utilitaires (garde-corps, candélabres) et statues constituant le décor allégorique du pont, exécutées par le sculpteur wallonVictor Rousseau (1865-1954).
À chacune des deux entrées du pont, deux pylônes de granit sont surmontés d'une « renommée », évoquant un ange.
De chaque côté du fleuve, deux figures allégoriques en bronze adossées à ces pylônes. Elles symbolisent le « Vieux fleuve » et le « Nouveau fleuve ».
À l'occasion de cette rénovation de 1994, les quatre renommées de bronze ont été recouvertes d'or fin, de même que les médaillons mythologiques des garde-corps bordant le pont.
Huit statues de tritons figurent sur les piédestaux surmontant les becs de pile et sur ceux ponctuant les murs en retour.
Éclairé la nuit, le pont scintille de reflets bleutés et violets.