Pont Atlas

Pont Atlas
Pont Atlas
Pont Atlas
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Commune Blason de Liège Liège
Coordonnées géographiques 50° 39′ 01″ N, 5° 36′ 05″ E
Fonction
Franchit la Meuse
la Dérivation
Fonction Pont routier
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Matériau(x) Béton armé
Construction
Mise en service 1947
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Pont Atlas
Géolocalisation sur la carte : Liège
(Voir situation sur carte : Liège)
Pont Atlas
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Pont Atlas

Le pont Atlas (ou pont de l’Atlas V) relie les deux rives de la Meuse à hauteur de la cité de Droixhe.

Historique

L'ancêtre du pont Atlas fut érigé entre 1927 et 1930, il était alors appelé pont de Coronmeuse. C'était un des rares vestiges de l’Exposition internationale de Liège de 1930 organisée pour le centenaire de la Belgique.

Il enjambait à la fois la Dérivation, la Meuse et le canal de Maastricht sur une longueur de 315 mètres. Il fut détruit à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, le .

Après la guerre, un nouveau pont fut érigé, sa construction se termina en 1947. Il fut baptisé pont de l’Atlas V en mémoire du remorqueur, appartenant à l'armateur engissois Mélard[1], qui avait réussi à forcer les barrages allemands sur la Meuse et à rallier Eisden en 1917.

Aujourd'hui, ce pont est un axe très fréquenté permettant de relier le quartier de Coronmeuse à Droixhe et Bressoux

Mémorial

Memorial sur le pont Atlas V.

« De cette rive, sous l'occupation ennemie, le 3 janvier 1917 à minuit, profitant d'une crue des eaux, partit l'Atlas V. Remorqueur commandé par son capitaine Jules Hentjens, promoteur de cette expédition, qui emportait vers la Hollande outre son équipage, 103 passagers dont 94 recrues pour le front. -- Signalé dès Argenteau, poursuivi par un auto-canot qui sombra dans son sillage, l'Atlas V éventra le pont rails de service sous Visé, arracha la chaîne et les fils électrisés formant barrière, coula un ponton monté et armé de mitrailleuses, échappa à une intense fusillade et aborda victorieusement à Eysden (Hollande) à une heure. »

Notes et références

  1. Lucien Duvivier, « Les pages engissoises de Lucien Duvivier » dans L'Aguesse, mensuel d'informations culturelles, juillet-aout 1988, p. 39.

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes